Les médecins seront répartis selon les besoins La direction de l'EHU a anticipé les événements en mettant en place toutes les mesures permettant une prise en charge normale des malades. La direction de la santé de la wilaya d'Oran vient de passer à l'action en calfeutrant les incidences provoquées par le mouvement de grève qui se poursuit, des médecins résidents. Dans ce sillage, ladite instance vient de recruter 100 médecins généralistes à répartir, selon le niveau du déficit et les besoins en moyens humains, sur les établissements hospitaliers d'Oran dont entre autres l'EHU du 1er Novembre, le CHU Benzerdjeb, l'Etablissement spécialisé de Canastel, la clinique de maternité Nouar Fadhila (ex-sSainte Anne) et l'hôpital d'El Mohguen etc. les médecins embauchés rallieront le monde du travail dans le cadre de la Fonction publique devant les titulariser à titre de médecins permanents après deux années d'exercice. Telle est la nouveauté marquant ces derniers jours le secteur de la santé, dont la situation n'est, vraisemblablement, plus meilleure, vu la défaillance flagrante en moyens humains, les médecins. Une telle situation a été générée par le débrayage persistant des médecins résidents. Les pourparlers, ayant réuni récemment le département de Mokhtar Hasbellaoui et les délégués des grévistes, ont abouti à l'échec. La situation se corse au fil des jours, étant donné que les deux parties antagonistes se maintiennent inflexiblement sur leurs positions dans un bras de fer dont l'heureux épilogue n'est, contre toute attente, pas pour demain. Fâcheux il est l'impact d'un tel mouvement qui, selon des malades et leurs proches, n'a que trop duré... La direction de l'Etablissement hospitalo-universitaire de l'Usto a, en dépit de ce long débrayage des médecins résidents, pris les dispositions permettant le bon fonctionnement de cet important hôpital, dont la vocation est de prodiguer des soins de qualité. Dans ce cadre, des équipes médicales ont été mobilisées pour éviter un quelconque déséquilibre, notamment dans la prise en charge des patients. Il s'agit également de donner la priorité aux cas les plus urgents. A la faveur de la mise en place d'un dispositif particulier, le problème est, certes nettement posé au niveau des urgences médico-chirurgicales, faute de médecins résidents. Mais, une telle problématique est loin d'être accrue. Ledit service est, quelque peu encombré notamment la nuit, période durant laquelle les évacuations connaissent une hausse nettement sensible. Les praticiens en place gèrent toutefois la situation sans grands fracas. Aussi, la situation est, dans les différents services de cet hôpital, loin d'échapper au contrôle. Les praticiens accomplissent leurs tâches dans des conditions, certes pénibles, mais maîtrisent tous les mouvements des patients, tout en leur prodiguant les soins nécessaires. Pour réguler les incidences de la grève, la direction de l'EHU a anticipé les événements en mettant en place toutes les mesures permettant une prise en charge normale des malades. «Dès les premiers jours de cette grève, nous avons pris les mesures qui s'imposaient pour assurer une prise en charge normale et continue des malades», a-t-on souligné. Une telle politique managériale a été avalisée, lors de la réunion du conseil scientifique et celle du comité de pilotage. On soulignera par ailleurs, que «la direction de l'hôpital a tout fait pour fonctionner à la limite de la normale». «Le patient, est, rapidement, pris en charge dès qu'il a franchi les portes de l'hôpital», a-t-on affirmé, expliquant qu'«en agissant de telle sorte, les médecins en place ont évacué, à l'avance, le spectre du risque majeur pouvant aboutir à une forte pression». Fort de son personnel aussi bien hautement qualifié qu'expérimenté, ainsi que de sa vocation initiale basée sur les soins qualité, dispensés, les médecins de l'EHU de l'Usto ne sont, jusque-là, pas sous une forte pression malgré la défection d'environ 600 médecins résidents ayant répondu à l'appel du Collectif des médecins résidents, le Camra.