Trois mille quatre cents travailleurs du CHU de Annaba changent de tutelle syndicale ; de l'UGTA, ils optent pour le Snapap. Les mille cinq cents adhérents de la section syndicale de l'université Badji-Mokhtar de Annaba risquent de suivre le même chemin que leurs collègues du CHU à cause de différents conflits syndico-syndicalistes qui persistent au sein de l'UGTA. D'ailleurs le rassemblement qui a eu lieu, hier, au collège syndical de Annaba, en présence du secrétaire général de la Fédération des travailleurs de l'enseignement supérieur, a essayé d'apaiser la tension régnant au sein des sections syndicales de la wilaya de Annaba. Ils pointent d'ailleurs un doigt accusateur en direction du secrétaire général de l'union de wilaya pour son inertie. De par ses agissements, ce dernier a laissé le terrain libre à d'autres formations syndicales pour récupérer des masses affiliées précédemment à l'UGTA. L'exemple du conflit au sein de la section syndicale de l'université de Annaba est frappant à plus d'un titre. L'union locale UGTA de Sidi Amar, qui compte parmi les plus importants syndicats de Annaba, se joint à la section syndicale de l'université et à celle du CHU pour la reprendre afin d'éviter une hémorragie au sein de l'UGTA vers d'autres formations syndicales. De l'avis de tous les présents au rassemblement, toute la problématique se pose sur le partage du « gâteau » des oeuvres sociales et du fonds social de chaque entité. Les cent dix millions de centimes attribués depuis neuf mois seulement pour l'équipement d'une cafétéria au sein même du collège syndical sont révélateurs.