Tous les Etats s'accordent à dire que l'expérience algérienne est un modèle pour rétablir la paix. Le président du Conseil de la nation, président du comité exécutif de l'Union parlementaire africaine, M.Abdelkader Bensalah, prendra part demain aux travaux de la deuxième conférence internationale des sénats sur les aspects législatifs de la lutte antiterroriste qui aura lieu dans la capitale russe Moscou. Les travaux de cette conférence porteront sur le rôle des parlements dans la mise en oeuvre d'un système de sécurité international contre les actes terroristes perpétrés par les organisations extrémistes, la lutte contre le financement du terrorisme international, les problèmes du traitement juridique et l'adaptation des législations nationales ainsi que la coopération des parlements avec les institutions de la société civile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international. Des sénateurs de plusieurs pays à travers le monde ainsi que des experts de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, prendront part à cette conférence, ajoute le communiqué. Au cours de son intervention, la délégation algérienne fera un exposé détaillé sur l'expérience algérienne en matière de lutte antiterrorisme et la démarche de réconciliation nationale. Cette démarche initiée par le chef de l'Etat tend à faire tache d'huile de par le monde en raison de ses résultats positifs. En effet depuis l'approbation par référendum de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, il a été enregistré plus d'une dizaine de redditions dans les rangs des islamistes armés. Cette démarche constitue une suite logique au référendum sur la «concorde civile» de 1999 et qui avait permis la reddition de plusieurs terroristes. L'Algérie a toujours été, faut-il le rappeler, à l'avant-garde de la lutte internationale contre le terrorisme. Et c'est à ce titre que c'est à Alger justement qu'est née la convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, qui a abrité la première réunion de haut niveau de l'Union africaine le 11 septembre 2002 et qui a vu la naissance du Plan d'action d'Alger et qui a été retenue pour abriter le siège du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme. D'ailleurs, cette reconnaissance s'est soldée par l'inauguration du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme. Aussi pour être en adéquation avec ses engagements internationaux, l'Algérie a approuvé pour un arsenal juridique à même de lui permettre de combattre le terrorisme sous toutes ses formes et ses tentacules. C'est dans se sens que le Parlement national a adopté des lois traquant le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent. Une loi devant servir de bouclier pour protéger la société et l'économie nationale des différentes formes de crime organisé du fait que le financement du terrorisme reste une préoccupation majeure.