Une convention-cadre entre l'université de Béjaïa et l'Ecole des mines d'Alès (France) a été signée avant-hier, entre les représentants des deux établissements lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au rectorat de l'université de Béjaïa. Le recteur a bien voulu revenir sur l'événement et sur d'autres sujets inhérents à l'université. L'Expression: Vous venez de signer une importante convention de partenariat avec une prestigieuse école des mines de France, à savoir celle d'Alès. Voudriez-vous nous expliquer comment vous avez pu concrétiser ce partenariat et les objectifs escomptés? Djoudi Merabet: Nos relations avec l'Ecole des mines d'Alès ne datent pas d'aujourd'hui. Le premier accord de partenariat sur le plan recherche a été signé entre le Centre des matériaux de grande diffusion de cette école et le Laboratoire de technologie des matériaux de l'université de Béjaïa. La convention signée n'est qu'un aboutissement logique de plusieurs années de travail entre différentes équipes de recherche des deux établissements. Nos équipes sont en phase de finalisation d'un projet Tempus sur une plate-forme euro-méditerranéenne pour la créativité, l'innovation et l'entreprenariat. La créativité, l'innovation et l'entreprenariat sont des notions que l'on retrouve au coeur de tous les débats actuels sur l'émergence nécessaire d'entreprises et d'activités nouvelles. Les conventions de partenariat, déjà paraphées avec des universités étrangères, ont-elles porté déjà leurs fruits? L'université de Béjaïa intensifie toujours ses programmes de partenariat avec les grandes universités européennes. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'une vingtaine de conventions ont été signées. Ce partenariat commence à porter ses fruits, notamment en matière de mobilité, de perfectionnement et d'approfondissement de la formation de nos enseignants. Il nous a permis, en outre, de lancer avec succès une école doctorale en réseau et système distribués, dont 22 soutenances de magister auront lieu à la première semaine de novembre 2005. Il a facilité à nos étudiants de post-graduation la formule de co-tutorat de thèses. Il est de même pour les échanges de programmes et expériences. Nous comptons encourager l'organisation conjointe de stages, de séminaires et de colloques. D'ailleurs, ces échanges d'expériences et de compétences sont également élargis à la documentation, aux publications et aux résultats de recherche. Revenons si vous voulez bien sur la rentrée universitaire, comment s'est-elle effectuée? Permettez-moi d'abord de dire aux nouveaux bacheliers merci d'avoir choisi l'université de Béjaïa. Vous voulez être les meilleurs, nous ferons tout pour vous donner une formation de qualité. Nous vous souhaitons un parcours pédagogique exemplaire et beaucoup de réussite. La rentrée s'est effectuée dans des conditions vraiment acceptables. Les premiers cours ont eu lieu le 24 septembre 2005 pour les spécialités et les autres progressivement jusqu'au 1er octobre. Il va sans dire qu'elle se présente aussi comme toutes les autres avec son lot d'aléas qu'il importe de gérer. Permettez-moi de rappeler que l'année précédente s'est déroulée dans de très bonnes conditions. Nous avons pu réaliser la totalité de nos programmes pédagogiques. Toute la série des examens s'est tenue dans les délais requis. Nous enregistrons pour cette année 3216 diplômés. Nos enseignants sont vraiment à féliciter et notre personnel de soutien mérite des encouragements.