Le porte-parole du RND, Seddik Chiheb, a fustigé hier, depuis El Tarf ceux qu'il a qualifiés de «professionnels de l'indignation» qui, a-t-il soutenu, se déploient pour «créer un climat de doute et d'instabilité». Mandaté par le secrétaire général du RND pour présider une rencontre du bureau local de cette formation politique, tenue à la Maison de la culture Ahmed Betchine, Seddik Chiheb a dénoncé «les gens qui critiquent toute action et décision pour semer le doute et freiner le développement du pays». Il a dans ce sens souligné que «les professionnels de l'indignation» ont critiqué le recours au financement non conventionnel décidé par le gouvernement, attestant que «ces mêmes voix auraient certainement critiqué l'option du recours au Fonds monétaire international (FMI) pour relancer des projets de développement». Seddik Chiheb a considéré que «ces voix critiquent pour critiquer» et omettent, a-t-il soutenu, de «débattre du meilleur moyen pour aller de l'avant». Rappelant l'appel du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à «la construction d'un Front populaire solide» devant garantir la sécurité de l'Algérie, le porte-parole du RND a plaidé pour la continuité du processus de développement pour davantage de progrès et de stabilité. «La Réconciliation et la concorde nationales, initiées par le chef de l'Etat, ont permis d'importants acquis pour le pays sur les plans social, économique et politique», a-t-il ajouté, soulignant que le choix de la continuité que prône le RND était dicté par le souci de «consolider les fondations d'une société développée et solidaire».