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Le feu vert et les lignes rouges
DES CENTAINES D'ISLAMISTES RENTRERONT EN ALGERIE AU DEBUT 2006
Publié dans L'Expression le 15 - 11 - 2005

La diaspora de l'ex-FIS est constituée de plusieurs milliers d'activistes vivant dans toutes les capitales européennes.
La lenteur avec laquelle avancent les textes de loi portant paix et réconciliation nationale renseigne sur la complexité de l'entreprise. Bouteflika use d'un équilibrisme équidistant tout à fait exceptionnel pour donner le ton qu'il faut, la mesure exacte et les frontières précises à son projet. Si les islamistes sont mécontents, les laïcs le sont tout autant, et rien n'indique que les textes qui seront promulgués dans quelques semaines satisferont peu ou prou les uns et les autres. Le président de la République prend tout son temps pour apporter les correctifs nécessaires à des textes qui devraient faire échec à toute nouvelle dérive théologico-politique.
Si les chefs islamistes peuvent, demain, revenir chez eux, il leur sera extrêmement difficile de faire de la politique, d'activer au nom de la religion, de haranguer les foules comme ils l'avaient fait en 1990 et 1991. La charte pour la paix et la réconciliation nationale avait donné une place de choix aux chefs islamistes à l'étranger: «Extinction des poursuites judiciaires à l'encontre des individus recherchés, sur le territoire national ou à l'étranger, qui décident de se présenter volontairement devant les instances algériennes compétentes.» Et plusieurs ministres, tels Belkhadem, Boudjerra Soltani et Amar Ghoul ont fait spécialement des voyages à l'étranger pour prendre directement contact avec les chefs islamistes. Si parmi ceux-là, certains étaient déjà partie prenante du projet de paix depuis plusieurs années, comme Rabah Kébir, Abdelkrim Ould Adda, Abdelkrim Ghennati, etc., d'autres étaient carrément sceptiques, circonspects, voire résolument hostiles à toute idée de se rapprocher, de nouveau, du pouvoir. Et c'est peut-être dans ce cadre qu'il faut voir dans l'acte l'adhésion à la paix des Anouar Haddam, Djaâfer El Houari, Kamereddine Kherbane, Ahmed Zaoui, Mohamed Thabet Al Aouel, Tayeb Berghout, etc., un événement d'importance.
La «diaspora islamiste» à l'étranger est constituée de milliers d'hommes vivant à Paris, Londres, Washington, Genève, Bruxelles, Québec, Bonn, Stockholm... Et le lobbying qu'ils avaient pu constituer vis-à-vis des ONG et des médias étrangers a longtemps nui à l'Algérie, notamment dans la constitution d'opinions défavorables. Bouteflika voulait en finir avec ces écueils. Il l'a dit et répété mille fois. Il a tendu ses bras à ces chefs islamistes sans pour autant faire fléchir ses positions sur leur retour à la vie politique.
En 2006, des centaines d'entre eux seront à Alger. La situation de 2006 sera tout autre. Le terrorisme et la violence armée font déjà cent fois moins de morts que les accidents de la route, et la sédition islamiste a cédé le pas aux émeutes sociales. Mais jusqu'où les uns et les autres pourraient-ils respecter le feu vert et les lignes rouges?


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