Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d'un discours qui n'a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes. Les décantations politiques au sein de la société sont autant de critères et de manifestations concrètes et saillantes qui permettent au commun des mortels de déduire et déceler les vraies attitudes et prises de position des uns et des autres. Le cas du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, est plus qu'édifiant dans la mesure où ce quidam incarne la versatilité et la pitrerie à la fois. Il est pour ainsi dire l'incarnation d'un totalitarisme habillé sournoisement de sémantique cachant mal le discours et le contenu macabre d'un intégriste obscurantiste qui est aux aguets pour s'emparer de sa proie une fois au pouvoir afin de semer la terreur et l'épouvante contre tous ceux qui ne riment pas avec leur déferlante et frénésie islamiste et islamisante. Makri, qui veut être démocrate version «chouracratie» et en même temps un «mourchid» version pure et dure de la confrérie des Frères musulmans qui a créé la première milice de par l'histoire des mouvements islamistes violents dans l'histoire moderne, ne juge pas que ça démarche est plus un jeu qui renseigne sur l'hypocrisie politique des plus nauséabondes, que encore plus grave, une versatilité et une perfidie qui écornent la religion qui est impliquée dans les scénarios scabreux de ce dernier rien que pour assouvir ses fins de pouvoir. Makri qui sait faire dans la danse de l'autruche, veut tout avoir, à la fois un imam qui a raté sa vocation en allant jusqu'à dénier le droit à la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit d'être musulmane, voire croyante de surcroît. Ce versatile sait ce qu'il fait, puisque l'entrisme et l'infiltration dans le corps social et politique font partie de sa stratégie consistant à ne pas afficher les vrais objectifs tant que l'enjeu et le contexte ne sont pas en sa faveur en tant que mouvance qui ne veut pas tout perdre mais s'agripper farouchement en attendant la grande «victoire» qui inaugurera définitivement le modèle théocratique. Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d'un discours qui n'a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes. Réagissant à la décision de la ministre Nouria Benghebrit par rapport à la prière au sein des établissements scolaires, ce disciple des Frères musulmans et leur démarche fasciste, a fustigé la ministre avec un sens qui se voulait sarcastique, mais le danger qui réside dans ses propos fascistes et relevant de l'intolérance primaire porte comme titre «Benghebrit entre la prière et la danse du way-way», un style de réponse cher aux islamistes qui se croient être détenteurs de la vérité absolue et les dépositaires de droit divin sur terre. Makri s'ingénue dans le vaudevillesque jusqu'à exprimer sa vraie nature d'un intégriste pur et dur à l'image du discours «daeshien», puisant ainsi dans le corpus radical d'un islam moyenâgeux fait de rigorisme et d'intolérance. La perfidie de Makri se fait sentir avec outrecuidance en faisant la comparaison entre l'enseignement de la musique à l'école et «l'interdiction de la prière». Mais le ridicule ne tue jamais, Makri minore la musique au point de dire que «même si on n'est pas d'accord avec ces futilités, pourquoi on s'attaque à notre identité?». Ce cerbère qui a fait dans l'opportunisme jusqu'à la moelle en faisant partie du gouvernement et en mangeant à tous les râteliers du pouvoir, oriente le débat d'une manière machiavélique en le dotant d'un aspect qui n'est pas du tout homogène avec la démarche consistant à faire de l'école un sanctuaire du savoir et de la dispense des connaissances scientifiques, il a voulu faire de la prière dans les écoles de la République une question qui a trait à l'identité, et là aussi, l'identité se résume, voire elle s'arrime à la religion. Cette imposture qui est incarnée par l'islamiste obscurantiste, Abderrezak Makri veut dévier le grand débat de la société en le réduisant en une question spirituelle qui se confond avec un rituel où son expression ne peut se manifester que dans un lieu de culte par excellence. Makri sait pertinemment que la prière, sa place idoine est dans la mosquée, mais comme il est en déroute et banqueroute sur le plan politique, il faut bien surfer sur la vague et essayer de gagner la bataille de la mobilisation là où il a perdu politiquement. L'instrumentalisation de la religion est devenue le propre de ces derviches qui se dissimulent derrière la religion pour réaliser leur rêve politique, même s'il faut dénaturer les fondements et les préceptes de la religion pour se permettre le luxe d'un pouvoir totalitaire, obscurantiste et fasciste. A défaut de ne pas apporter une valeur ajoutée dans le monde concret de la politique, les islamistes en général et Makri, le maître de l'esbroufe, en particulier font dans la récupération et l'infantilisme le plus abject pour dénigrer ceux qui ne véhiculent pas les mêmes approches qu'eux en allant jusqu'à les traiter de mécréants et d'apostats. C'est cela Makri, un intégriste aux relents obscurantistes qui mèneront mordicus à une expression violente une fois le contexte devenu favorable à leurs vétilles.