L'enveloppe budgétaire pour ces 407 opérations s'élève à 9,5 milliards de DA Avec une seule opération inscrite en 2005, pour chaque secteur, la culture et l'environnement restent à la traîne par rapport aux 407 projets inscrits pour les autres secteurs considérés stratégiques et générateurs d'emploi dans le cadre de l'investissement public dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, si l'on se réfère au bilan de toutes les actions de développement lancées dans les 34 communes de la région des Biban et présenté par la direction de la planification et de l'aménagement du territoire. L'enveloppe budgétaire pour ces 407 opérations s'élève à 9498.662.000 DA. Sur cette somme, le secteur de l'environnement s'est octroyé 0,72% et la culture 1,26%. La part du lion est réservée aux routes avec 29,16%, viennent ensuite l'éducation avec 13,07%, l'hydraulique (12,32%), et la santé (11,22%). L'explication avancée par les autorités locales est claire : il faut satisfaire en premier lieu les «revendications sociales exprimées par les populations des 34 communes et qui sont l'alimentation en eau potable, le désenclavement, l'amélioration des conditions de scolarisation et de formation des jeunes, la situation sanitaire communale, la création de l'emploi et enfin le logement par le truchement de trois types, à savoir le logement social, rural et participatif». A ce titre, l'éducation occupe la première place avec 95 opérations, suivie de l'hydraulique avec 86 projets, viennent après les routes (51). Les autres projets sont répartis équitablement entre les autres secteurs, sauf pour la culture, une opération et l'environnement, un seul projet. Cependant, l'on signale que pour le secteur de la culture, la réalisation de centres culturels communaux se fait en fonction aussi de l'importance du nombre de jeunes et de son utilité, alors que pour l'environnement, c'est plutôt l'enfouissement des déchets urbains qui préoccupent les autorités locales, comme c'est le cas de la ville de Bordj Bou Arréridj. Au niveau du cabinet du chef de l'éxécutif de Bordj Bou Arréridj, M. Abderrahmane Keddid, la culture et l'environnement auront une part prépondérante dans les années à venir dans le cadre de l'investissement public, mais pour le moment, «il faut satisfaire les besoins nécessaires à l'amélioration des conditions de vie, comme l'introduction du gaz naturel, l'assainissement, l'AEP, etc.» Bref, la culture et l'environnement resteront encore à la traîne jusqu'à l'aboutissement des autres projets.