le mouvement populaire du 22 février se poursuit La IIe République doit sourire à tous les Algériens, les mettant sur le même pied d'égalité. Le changement. L'estampille de la revendication principale ayant ouvert le bal des actions de la rue menées par le mouvement populaire du 22 février se poursuivent. Le même mot d'ordre est en vigueur à la faveur des décisions courageuses à mettre en place par le...peuple en mouvement depuis la marche de Kherrata le 16 février dernier puis à Khenchela le 19 du même mois avant que cette exigence politique ne se propage sur l'ensemble du territoire national. Ils sont plusieurs milliers d'hommes et femmes, étudiants, employés et chômeurs, médecins et avocats, filles et garçons et autres membres de plusieurs corporations, à avoir, encore une fois, rallié la rue pour exprimer leur avis vis-à-vis de l'évolution de la situation politique qui continue à marquer et enrichir l'actualité nationale enrichie depuis plus de deux mois. Si des nouveautés ou encore des déclarations et des annonces sont prononcées un peu partout par des tenants du pouvoir, les Algériens d'Oran, eux, ne croient pas, pour leur part, à ce qu'ils qualifient de «ghoula (l'ogresse, Ndlr) ou encore de fables mythiques. «La culture du mythe est de l'ancienne histoire, revenons à la réalité et balayons de nos esprits ces discours populistes et rejetons ces mesurettes ne tenant pas la route», dira un professeur à l'université d'Oran ajoutant que «cette réalité ne peut être effective que par l'éviction des débris d'un système et non pas par des déclarations destinées à la consommation locale.» Ceci dit, l'on rejette de fond en comble toutes les démarches entreprises par le pouvoir actuel représenté par Bensalah qui est, pour plus d'un marcheur, l'élément clé du dénouement de la crise en préparant son départ au lieu de mettre en marche la feuille de route proposée par Bouteflika et rejetée par le peuple. Manifestement, les Oranais, toujours en colère, ne sont pas près de lâcher du lest tout en démontrant plus que déterminés à aller de l'avant jusqu'à l'aboutissement des revendications populaires exprimées par tous les Algériens et dans les quatre coins du pays: le départ du système. Noir de monde était donc hier, le premier point de départ de la marche: la place du 1er-Novembre, ex-place d'Armes. Les marcheurs lancés dans leur procession, n'ont rien laissé au hasard en scandant des slogans contre le pouvoir malgré le départ de Bouteflika et de Belaïz. Pour eux, ce départ a droit de cité dans tous les carcans d'un pouvoir ayant servi de tribune par le biais de laquelle les richesses du pays ont été pillées et la volonté du peuple a été confisquée.