Le général à la retraite, Hocine Benhadid, a été placé, hier, en détention provisoire par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed. Des sources médiatiques, qui ont rapporté cette information, ne disent rien sur les chefs d'inculpation retenus contre le général à la retraite. Il faut savoir que ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans cette situation. Hocine Benhadid a, en effet, déjà été condamné par la justice à une peine d'une année avec sursis et 20 000 DA d'amende. Son procès est intervenu à l'issue d'une instruction judiciaire, dont il avait été mis en détention préventive pour une durée de 9 mois. Il avait été arrêté le 30 septembre 2015 et poursuivi pour des déclarations qu'il avait faites à deux sites Internet d'information et à une chaîne de télévision émettant à partir de l'étranger. Cette nouvelle arrestation intervient dans un autre contexte, d'où l'interrogation légitime qui entoure ce développement de l'actualité judiciaire. Pour le moment, on ne sait pas ce qui est reproché en général à la retraite. Ce qui est sûr, par contre, c'est que l'affaire pour laquelle il est poursuivi n'a rien à voir avec celle de Toufik, Tartag et Saïd Bouteflika qui relève du tribunal militaire. Il faut savoir que la dernière sortie médiatique de Hocine Benhadid date du 25 avril dernier. Il a publié dans un quotidien national une lettre ouverte adressée au chef d'état-major, où il a exposé sa vision pour une sortie de crise. Il y a défendu la thèse d'une solution politique. Il serait, pour l'heure, hasardeux de tirer la moindre conclusion de cette arrestation, en l'absence d'un communiqué du parquet d'Alger ou de l'avocat du général à la retraite. De même qu'il faut rester prudent quant aux implications futures de cette nouvelle arrestation qui va certainement défrayer la chronique.