22 scénarios sont proposés au ministère de la Culture, tandis que l'Entv s'apprête à coproduire dix autres films. Pour le compte du festival « Alger capitale culturelle du monde arabe », un événement prévu pour l'année 2007, l'Algérie s'apprête à produire quelque 32 films d'ici l'entame de l'Année culturelle du monde arabe à Alger. Selon Lamine Bechichi, commissaire général de ce festival et ex-ministre de l'Information, 22 scénarios sont proposés par la commission chargée du volet cinéma. Une fois l'étude des dossiers terminée, ces scénarios devront être remis à la production avec la probabilité de financer tous les films documentaires qui doivent passer en priorité, indique Lamine Bechichi, invité hier à l'émission «Face à la presse» de la radio Chaîne II. «On ne laissera aucun film documentaire sauf s'il ne correspond pas aux critères exigés», a-t-il expliqué en des termes propres à lui. De son côté, la télévision algérienne s'apprête également à coproduire dix films, un objectif que se fixe l'Entv pour les prochains mois, d'après l'ex-ministre de l'Information. Pour ce qui est du montant budgétaire consacré au festival, Lamine Bechichi avance un chiffre de 4 milliards de dinars qui devra, à coup sûr, couvrir tous les besoins. Toutefois, le gouvernement n'a donné son accord que pour 3 milliards seulement, reconnaît le commissaire général du festival «Alger capitale culturelle du monde arabe». Chose qui pourrait causer des failles budgétaires en plein festival. Quoi qu'il en soit, Lamine Bechichi explique que les négociations autour d'une révision à la hausse de ce fonds spécial sont toujours en cours. A fortiori, une fois le commissariat général installé, cela devrait faire bouger les choses, notamment sur le plan organisationnel et budgétaire. Des commissions seront éventuellement installées pour évaluer les besoins exacts de chaque volet. Ce qui veut dire que le montant avancé n'est que provisoire, en attendant que la balance se stabilise. L'organisation de ce festival pourrait ainsi constituer une redynamisation de la culture algérienne en général, particulièrement pour le cinéma, un secteur qui traîne toujours lamentablement la patte. Il ne s'agit certainement pas de la quantité uniquement, mais aussi de la qualité qui nécessite, sans l'ombre d'un doute, plus de moyens humains, matériels et financiers. Si le département de Khalida Toumi compte croiser le fer pour la réussite de cet événement, il n'en demeure pas moins que l'association des gens de la culture s'avère une option indiscutable. Pour revenir à l'Année du monde arabe à Alger, le festival sera organisé sous forme de semaines culturelles pour les 21 pays arabes, laissa entendre le commissaire général Lamine Bechichi, désigné pour diriger ce « grand » événement. Dans le sillage, l'invité de la Chaîne II tire la sonnette d'alarme pour ce qui est des infrastructures. «Il est nécessaire de mettre à disponibilité le maximum d'infrastructures, or, il s'avère d'ores et déjà que le nombre est limité», a-t-il dit. Il faudrait également que la première responsable du département de la culture intervienne auprès de la présidence de la République pour faire bouger les choses côté préparatifs et installation officielle du commissariat général.