Le leader du Hezbollah au Liban, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que l'attaque de son parti,hier, contre un véhicule militaire israélien dans le nord d'Israél était «le début d'une nouvelle phase», ont rapporté hier des médias libanais. «Le Hezbollah n'a plus de limites parce que son attaque de dimanche a eu lieu à travers la frontière dans les territoires palestiniens d'avant 1948 plutôt que dans les fermes de Chebaa occupées», a indiqué M. Nasrallah le lendemain du lancement de missiles sur un véhicule militaire près de la base militaire d'Avivim. Il a ajouté que l'attaque de son parti sur la base militaire d'Avivim visait à faire comprendre aux Israéliens que leur frontière et leurs troupes seraient menacées par les représailles du Hezbollah si elles tentaient d'attaquer le Liban. Le Hezbollah a détruit un véhicule militaire israélien dans la ville d'Avivim, dans le nord du pays, près de la frontière avec le Liban, en représailles contre une série de frappes aériennes menées par les forces de défense israéliennes en Syrie, qui ont tué deux éléments du Hezbollah, suivies le 25 août par une attaque menée par deux drones israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth. En Israël même, les médias ont dénoncé une « mise en scène de l'armée » qui a diffusé les images de deux soldats « grièvement blessés » par les tirs du Hezbollah pour tenter, disent-ils, «d'amadouer celui-ci et de le contraindre à une désescalade des tensions» au lendemain des agressions israéliennes répétées, à coups de drones et d'une centaine d'obus, à l'origine des incendies qui ont affecté les forêts de cèdre au sud-Liban.