Il avait commencé ses activités de prédicateur en tant qu'imam dans les mosquées de Boudouaou. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat(Gspc) vient de subir un sérieux revers. Isolé, depuis la promulgation de la loi sur la concorde civile, et ensuite de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, ce groupe terroriste est désormais aux abois. Se manifestant par des actions sporadiques désespérées, le Gspc vient d'être « amputé » de l'une de ses principales «pièces». En effet, après l'anéantissement de ses principaux chefs, notamment Nabil Sahraoui et Abderezak El Para, ce dernier ayant été livré l'année dernière par la rébellion tchadienne aux autorités algériennes, via la Libye, il a annoncé sur son site Internet la mort dans un accrochage de leur «guide spirituel» cheikh Ahmad Abou Al-Baraa, dans un affrontement le 17 janvier avec les forces de l'Armée nationale populaire. Les termes du communiqué du Gspc sont on ne peut plus détaillés: «Le Gspc annonce la mort de cheikh Ahmed Abou Al-Baraa tombé en martyr le 17 Dhou al-Hijja (17 janvier) lors d'un affrontement violent entre les moudjahidine et l'armée algérienne dans les montagnes proches de la ville de Toudja», dans la wilaya de Béjaïa, selon le document, signé du «Comité d'information du Gspc». De son vrai nom Ahmed Zarabib, Cheikh Ahmed Abou Al-Baraa est né en 1963 à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès. Il avait commencé ses activités de prédicateur en tant qu'imam dans les mosquées de Boudouaou, avant de se lancer dans les actions de subversion, ce qui lui a valu plusieurs années de prison. «Cheikh Ahmed Abou Al-Baraa a ensuite assumé la responsabilité du comité légal et de la commission juridique durant plusieurs années. Il est considéré comme l'un des fondateurs du Gspc», indique le communiqué du Gspc. Le 19 janvier dernier, la presse rapporte que trois terroristes avaient été abattus le 17 janvier dans des affrontements entre l'armée régulière et des groupes armés islamistes. Il est utile de rappeler que le quartier général du Gspc, comme nous l'avions si bien mentionné dans ces mêmes colonnes, se trouverait dans la région de Toudja, désormais placée sous haute surveillance par les forces de sécurité.