Le ministre du tourisme a invité les opérateurs à participer à la mise à niveau du secteur. «L'Algériea accusé beaucoupde retarddans le développement de son tourisme, je pense qu'il est temps qu'elle s'implique sérieusement à relancerce secteur afinde pallier, la dépendance du pétrole»,estime Hervé Debré,président du conseil de surveillancedu groupe de Buyer France. Cet opérateurde renommée mondiale dans le domaine de l'hôtellerie porte un grand intérêt au développement du secteur du tourisme en Algérie. D'ailleurs, il participe à la troisième édition du Salon international del'équipement et services pour l'hôtellerie qui se déroule actuellement aux Pins maritimes. Implanté dans plus de 80 pays, De Buyer veut même s'installer en Algérie. «Je crois qu'avec l'ouverture de l'économie, le secteur du tourisme doit se mettre au diapason des ces mutations»,affirmenotre interlocuteur rencontré au niveau de son stand.De Buyer est un partenaire solide de l'école privée International Hotel School, spécialisée dans les hautesétudes en hôtellerie et restauration.« Sinous constatons que le climat des affaires est propice et qu'il y a une véritable volonté des pouvoirs publics, nous allons, pourquoi pas, ouvrir une grande école de formation ici avec notre partenaire», espère M.Hervé. Pour lui, l'Algérie dispose de tous les atouts et pourra rivaliser avec ses voisins marocains et tunisiens.C'est dans ce souci, que le manager général de l'école IHS, Rabah Rouane,un professionnel du domaine, veut porter sa contribution. «Mon souhait est de voirl'Algérie devenir,dans quelques années, ladestination prisée des touristes», avoue-t-il. Ce jeune manager qui croit aux compétences, tente de véhiculer une nouvelle culture du tourisme internationalqui permet au secteur de semettre sur pied. Vu la méthode et la qualité de formations assurées, cette petite école a réussi en un peu de temps à se faire une place. «Nous sommes très sollicités par les jeunes et les établissements hôtelierset nous avons même des demandes des pays voisins», précise M.Rouane. L'école a déjà encadréle personnel de plusieurs établissements touristiques telsque le Riad et le centreThalassothérapie de Sidi Fredj, alors que cette jeune école ne dispose pas de grandsmoyensfinanciers pour élargir son réseau à travers le territoire national. Avec le soutien de l'Etat, cette école pourrait êtreun facteur incontournable dans le développement du secteur touristique et même devenir un pôle stratégique de formation dans tout le Maghreb.Il fautreconnaître qu'avec la privatisation des hôtels et l'entrée des opérateurs étrangers, il y aura une forte demande de main-d'oeuvre qualifiée. Cette école pourra, donc,répondre aux besoins des opérateurs étrangers. Lors de sa visite des stands, le ministre du Tourisme, Nourdine Moussa, s'est longuement entretenu avec le directeur de l'école et le groupe De Buyer.Il a fortement encouragé les deux partenaires à contribuer à la réalisation du programme de mise à niveau du secteur.«Nous sommes pour l'ouverture des écoles de formation dans l'hôtellerie à condition qu'elles soientagréées par l'Etat», a-t-il insisté.
