De l'avis des congressistes, la rencontre d'Alger a permis de poursuivre et d'engager un dialogue fructueux et une coopération de qualité entre les partenaires. Après quatre journées d'étude et de concertation, les travaux du 13e Congrès africain de l'eau se sont achevés, jeudi, à l'hôtel Hilton, à Alger. La clôture a été faite par le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, M.Mustapha Rahiel, en présence du directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), M.Abdelkrim Mechia, du secrétaire général de l'Association africaine de l'eau (AAE) M.N'diri Koffi et de nombreux délégués. La conclusion tirée de ce congrès, est la suivante : la rencontre d'Alger a permis de poursuivre et d'engager un dialogue fructueux et une coopération de qualité, entre partenaires résolument déterminés à s'engager dans les grands chantiers de l'eau. En effet, les quelques centaines d'experts du domaine et de représentants de sociétés africaines de gestion de l'eau et de l'assainissement qui y ont participé, ont qualifié la rencontre d'Alger de positive. Cela, aussi bien sur le niveau de la pertinence des sujets débattus qu'au niveau de la qualité des débats auxquels elle a donné lieu. Dans sa communication, M.Lampety, premier vice-président de l'Agence africaine de l'eau, a indiqué que «le Congrès d'Alger a largement tenu ses promesses. Des objectifs ont été tracés et il reste maintenant à les concrétiser lors du prochain congrès qui se tiendra à Cotonou en 2008». De son côté, le directeur général de l'ADE,( Algérienne des eaux), s'est dit «résolument optimiste». Selon lui, ces journées, caractérisées par «des grands moments de concertation», ont permis aux congressistes d'établir un débat de haut niveau, de coordonner leurs efforts, d'échanger leurs expériences afin de combler le retard dont souffre le domaine de l'eau et de l'assainissement en Afrique. Dans ce sens, faut-il le rappeler, les dernières statistiques soulignent qu'environ un tiers de la population africaine n'a pas accès à l'eau potable, et autant n'a pas accès au service d'assainissement. C'est, d'ailleurs, ce qu'a confirmé le ministre des Ressources en eau, M.Sellal, à l'occasion de l'ouverture de ce congrès. «Plus de 300 millions de personnes en Afrique n'ont pas accès à l'eau potable, ni au service d'assainissement», indique-t-il. Dans son intervention, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, M.Mustapha Rahiel, a déclaré, pour sa part, que ce congrès donne une vision claire pour un développement durable de ce secteur. Il a mis l'accent, ainsi, sur la nécessité d'assurer à chaque citoyen africain l'accès à l'eau et à l'assainissement. Car, il est utile de le souligner, des villages, même des villes, enclavées, souffrent toujours de ce problème. Et d'ajouter: «Ce congrès est l´expression d´une voix africaine solidaire pour le prochain congrès mondial, qui se tiendra à Mexico en 2008», tout en soulignant, l'intérêt porté à la présence de plus de 80 exposants qui ont tenu à être présents au rendez-vous d'Alger. L'autre fait révélateur, aux yeux de M.Rahiel, est l'importance médiatique qui a caractérisé ce 13e Congrès de l'AAE. «Les travaux ont été suivis aussi bien par les spécialistes que par le grand public», a-t-il encore ajouté. A titre de rappel, les travaux de ce congrès, placé sous le slogan «Eau et assainissement: quelles stratégies pour les défis du millénium?», ont débuté le lundi dernier.