L'année universitaire est désormais terminée. Elle continue sous format numérique via les plates-formes pédagogiques. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique l'a confirmé, hier, dans un communiqué rendu public. «L'année universitaire continue sous format numérique via les plates-formes pédagogiques jusqu'à fin août ou début septembre, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus», a souligné le communiqué du ministère. Dans le même ordre d'idées, on note que le Conseil des ministres a décidé, lors de sa dernière réunion, de reporter la rentrée universitaire à la mi-novembre 2020 et de programmer les soutenances des mémoires et des thèses de fin d'études durant les mois de juin et septembre 2020. Le report de la rentrée universitaire à la mi-novembre 2020 ne signifie nullement que l'actuelle année universitaire 2019-2020 est reportée à une date ultérieure, a expliqué un responsable du ministère, récemment, tout en précisant que «bien au contraire, au niveau du secteur de l'enseignement supérieur, le ministre l'a clairement précisé, à savoir que l'année universitaire 2019-2020 continue sous une forme particulière, c'est-à-dire pas en présentiel, mais en faisant appel à la formule de cours en ligne». Par ailleurs, l'on note que le ministère a envoyé une note à tous les chefs d'établissements, à travers le territoire national, pour leur demander d'enrichir davantage toutes les plates-formes pédagogiques déjà lancées et d'utiliser tous les moyens de communication et d'information disponibles afin d'assurer les enseignements, sous forme numérique, au bénéfice des étudiants. «Cette opération de cours en ligne a été lancée depuis un certain temps au niveau de certaines universités, mais à des degrés différents. La note du ministre, envoyée aux établissements, les exhorte à renforcer davantage cette nouvelle vision de numérisation des cours», explique le même responsable, en évoquant, dans ce contexte, la possibilité de basculer en présentiel dès la fin du mois d'août ou début septembre, sous réserve de l'amélioration de la situation sanitaire dans le pays. à partir de cette date, la même source a estimé que 5 à 6 semaines supplémentaires seront nécessaires pour boucler le 2ème semestre, dans la mesure où tous les établissements de l'enseignement supérieur ont déjà assuré, en présentiel, 4 à 5 semaines d'études effectives. Il ajoute, à cet égard, que sur les 5 à 6 semaines en présentiel, «une à deux semaines seront consacrées à consolider et valider tout ce qui a été fait en virtuel». Pour lui, «on compte boucler le semestre vers fin septembre ou début octobre. Par la suite, deux semaines seront nécessaires pour programmer une session normale d'examens et deux autres semaines pour les rattrapages». Il a confirmé, par ailleurs, le maintien, en juin et en septembre, de la programmation initiale des soutenances des projets de fin d'études, assurant que celles-ci se dérouleront dans le respect des règles de distanciation sociale.