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Téhéran traite avec mépris les exigences de l'Arabie saoudite
Nucléaire iranien
Publié dans L'Expression le 08 - 12 - 2020

Téhéran a traité par le mépris, hier, l'exigence formulée par les Saoudiens d'être «consultés» avant toute éventuelle négociation entre les Etats-Unis et l'Iran à propos du programme nucléaire iranien. «S'attarder trop longtemps sur le cas d'un pays médiocre de cette région n'apporte rien», a déclaré Saïd Khatibzadeh, porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, lors d'une conférence de presse en ligne. «Chacun est libre de parler, mais eux feraient mieux de ne pas parler de ce qui ne les regarde pas afin de ne pas se mettre dans une position embarrassante», a ajouté
M. Khatibzadeh, pressé de réagir à des propos tenus samedi par le prince Fayçal ben Farhan Al-Saoud, ministre des Affaires étrangères saoudien. Rivaux à l'échelle régionale, la République islamique d'Iran, chiite, et le royaume sunnite d'Arabie saoudite ont rompu leurs relations diplomatiques en 2016 et s'accusent mutuellement de déstabiliser le Moyen-Orient. «Ce que nous attendons avant tout, c'est que nous soyons pleinement consultés dans ce qui se passe au sujet des négociations avec l'Iran», avait déclaré le prince Fayçal en marge d'une conférence sur la sécurité organisée à Bahreïn.
L'accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 menace de voler en éclats depuis que le président américain Donald Trump en a sorti son pays en mai 2018, avant de rétablir des sanctions ayant plongé la République islamique dans une violente récession. En riposte, l'Iran s'est désengagé à partir de mai 2019 de la plupart de ses engagements clef pris à Vienne. Depuis l'annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle aux Etats-Unis, l'exécutif iranien multiplie les signaux d'ouverture à l'attention du prochain gouvernement américain alors que M. Biden a dit sa volonté de faire revenir son pays dans l'accord de Vienne. Les conditions posées par l'ancien vice-président de Barack Obama pour un tel retour sont néanmoins jugées inacceptables à ce stade par Téhéran. L'installation par l'Iran de trois centrifugeuses avancées à Natanz (centre), principal site d'enrichissement d'uranium du pays, est «profondément préoccupante», ont souligné, hier, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Selon les termes de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 à Vienne (JCPoA), que Paris, Berlin et Londres disent vouloir préserver malgré sa dénonciation par les Etats-Unis, l'Iran n'est pas autorisé à utiliser des centrifugeuses aussi perfectionnées.
Dans un communiqué conjoint, les Européens appellent Téhéran à ne pas «mettre en péril l'importante opportunité de revenir à la diplomatie que représente l'arrivée de la nouvelle administration américaine» sous la présidence de Joe Biden, qui a exprimé sa volonté de réintégrer les Etats-Unis à l'accord de Vienne. Les porte-paroles des ministères des Affaires étrangères français, allemand et britannique expriment en outre leur «vive préoccupation» après l'adoption par le Parlement iranien d'une loi controversée sur la question nucléaire qui, «si elle est mise en oeuvre, se traduira par un développement important du programme d'enrichissement de l'Iran et par une capacité d'accès réduite de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique)». Selon les médias iraniens, le texte enjoint le gouvernement à prendre immédiatement des dispositions pour produire et stocker au «moins 120 kilogrammes par an d'uranium enrichi à 20%» et l'appelle à «mettre fin» aux inspections de l'AIEA.
Toutefois, pour être promulguée, cette loi doit encore être signée par le président iranien Hassan Rohani, qui s'y est dit opposé. Alors que M. Biden et Berlin ont indiqué récemment vouloir de nouvelles discussions avec l'Iran sur ses activités nucléaires ou ses programmes de missiles, Téhéran exclut toute renégociation de l'accord de Vienne. «Nous ne voyons aucun besoin de renégocier un accord qui a déjà été couché sur le papier» a affirmé Khatibzadeh. «L'Europe et l'Allemagne doivent savoir que ce qui n'a pas pu être obtenu par la pression maximale du gouvernement Trump ne pourra pas l'être par d'autres moyens», a ajouté le porte-parole.


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