En réalisant son premier documentaire « Mémoires d'immigrés »Yamina Benguigui avait réussi à lever le voile sur une réalité que tout le monde voulait voir cacher. Avec sa première fiction «Incha Allah dimanche», elle réussit, encore une fois à s'imposer comme une cinéaste hors pair, qui fait de la tragédie sociale son cheval de bataille. Yamina Benguigui est devenue par la force du travail et du succès la meilleure réalisatrice du Maghreb. Ce n'est pas par hasard qu'elle a obtenu le grand prix du premier festival international du film de Marrakech et le prix de la critique internationale à Toronto au Canada. Si son film est nominé aux Oscars le 14 février prochain, cela confirmera le grand bien qu'on pense d'elle. Entretien avec une cinéaste algérienne au grand coeur.