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Une photographe en villégiature!
Nora expose «Paris 5441» à l'IFA
Publié dans L'Expression le 23 - 02 - 2021

Nora Zair est artiste photographe, freelancer, d'Oran. Elle est ingénieur en hydraulique par titre de formation, mais formatrice photo de métier. Son nom est indissociable de l'art de la photo qu'elle exerce sans relâche depuis 2012. Elle explique «mon travail penche vers la photo documentaire, je travaille beaucoup aussi sur l'identité et la mémoire algériennes, dans cette expo je rassemble quelques scènes de vie que j'ai capturées dans ma ville natale à travers mon regard et mon émotion».
Nora Zair expose en ce moment à l'institut français d'Alger. Intitulé «Paris 5441», elle présente une vingtaine de photos en couleurs représentant des scènes de la vie quotidienne parisienne. A noter qu'elle a bénéficié, à l'automne 2019, d'une résidence de trois mois à la Cité internationale des arts à Paris (via l'Institut français Algérie et c'est le résultat de son immersion dans la capitale parisienne qu'elle nous présente ici. Nous disions, des scènes de la vie quotidienne capturées le plus souvent à travers des baies vitrées ou des fenêtres.
Un choix esthétique résolument assumé car il insuffle un supplément de noblesse à son oeuvre et d'action sur la matière qu'elle manie avec intelligence.
Paris des ambiances fugaces
Aussi, Nora travaille les ambiances de Paris et elle a raison, en donnant à voir les couleurs des lumières et leurs reliefs qui se reflètent à travers ces portes closes, mais transparentes. Car Paris, ce sont des impressions et des sensations avant tout. Des images entrevues ou revues.
Ainsi, elle peut immortaliser ses scènes de vie en jouant sur le dehors et le dedans, comme un élément extérieur qui vient se juxtaposer à cette ville, un regard qu'elle pose presque en curieuse qu'elle est, celle du photographe qui scrute les détails et s'impose une règle arrêtée pour pouvoir fixer les mises en scène naturelles des personnages qui défilent sous son objectif. Ceux-là ne semblent pas l'apercevoir, d'ailleurs. Ils sont affairés, soit à boire du café, à dîner, discuter entre eux, à jouer de la musique ou à travailler derrière un com-
ptoir...les visages sont concentrés. Ainsi, nous plongeons dans le cadre de ces photos et nous devenons les spectateurs de ce voyage au coeur de Paris by night ou par jour. Il y a ici des jeunes filles assises au pied de deux grosses sculptures ou bien des oiseaux qui s'envolent en pleine rue au milieu des badauds.
Un Paris serein, calme, ou festif, attablé, ou occupé, un Paris simple, montré sans chichi ni fioriture, tel est le parti pris photogprahique de Nora Zair, qui, d'ailleurs, accompagne la note d'information sur le site de l'IFA de cette phrase que chantait Georges Moustaki: «Paris a le coeur tendre pour ceux qui savent l'entendre» mais aussi par ce texte écrit par Akram El Kébir, écrivain-journaliste: «Mais il est possible également de le magnifier, rendre la grâce qui lui est due en sachant simplement le regarder, percevoir le spectacle permanent qu'il offre à ses habitants et à ses visiteurs; être subjugué, le temps d'une promenade, par la vision d'un tel décor qui, jusque dans sa venelle la plus reculée, ne peut laisser personne indifférent. Qui plus est quand cela se fait par le truchement d'un appareil photo». «Alors, il y a de quoi non seulement apprécier le spectacle, mais en faire profiter les autres.
Des atmosphères et des couleurs
C'est justement dans cette optique que l'artiste-photographe Nora Zaïr s'est amusée, l'automne 2019, à immortaliser, ça et là, des scènes de vie des petites gens de ce Paris en fête, celui des bistrots pépères aux terrasses chauffées, le Paris-souterrain, avec ses innombrables métros et ses quais bondés, ou encore le Paris des monuments, à perte de vue, exposés à l'oeil nu des passants, avec qui ils se marient fort bien quand, le temps de griller une cibiche, ces derniers viennent s'y accoler. Au départ, l'intention de Nora était de prendre les clichés exclusivement en noir et blanc, et cela afin de perpétuer l'esprit de son «bon Maître» Robert Doisneau. Mais, très vite, elle s'est rendue compte que ce qui la subjuguait dans ce Paname du Marais et du Quartier latin, c'était justement ces couleurs chatoyantes qui coloraient si joliment le paysage urbain. Il y avait le Paris de Doisneau où le noir et blanc primait, il y a aujourd'hui le Paris de Nora, tout en couleurs.» cela résume bien l'état d'esprit de l'artiste photographe Nora Zair et l'âme qui se dégage de ses photos prises dans le vif, au gré de ses promenades et ses clics fugaces. Une exposition qui est visible à l'IFA, jusqu'au 3 mars. A visiter absolument.


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