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Les cinq vérités de Karim Younès
Bureaucratie, hogra, marginalisation, exclusion et ségrégation
Publié dans L'Expression le 07 - 03 - 2021


Usant d'un franc-parler indéniable, le ministre d'Etat, médiateur de la République, revendique pour les Algériens, le droit d'écrire leur propre histoire, en se donnant les moyens de cette opportunité. Pour Karim Younès, le temps est venu d'enlever les oeillères et de voir l'Algérie de manière réelle, sans pensées d'emprunt, sans agenda emprunté, il est temps de se dire les choses crues, afin d'éviter que le pays ne tombe dans le cyclone de l'éclatement. Lors du regroupement régional des délégués du médiateur de la République des wilayas du Sud-Est du pays (Ouargla, Touggourt, El-Oued, El M'Ghaïr, Biskra, Ouled Djellal, Laghouat, Ghardaïa, El-Ménia, Tamanrasset, Illizi, Djanet, In Guezzam et la circonscription administrative de Debdeb), Karim Younès, franc et direct, n'y est pas passé par quatre chemins pour dénoncer «le mercantilisme, la mentalité de corrupteur et de corrompu qui se conjuguent jusqu'à effacer les valeurs d'éthique, de solidarité, de fierté et de dignité qui ont fait la force de l'Algérien». Pour Karim Younès, «le phénomène de la bureaucratie est une réalité vécue quotidiennement par le citoyen algérien dans plusieurs administrations et institutions». Une réalité qu'il ne sert à rien d'occulter, mais qu'il faut combattre. Lutter contre la bureaucratie doit être le souci de tous. Aussi, souligne-t-il, il est temps de réagir. «Nous ne pouvons aucunement ignorer et rester insensibles devant cette inquiétante situation qui ne cesse de prendre de l'ampleur», clame-t-il. Une situation, selon ses propos, ayant amplifié le degré de désespoir chez le citoyen, élargi le fossé entre le citoyen et l'administration publique, et engendré la perte de confiance du citoyen dans les institutions de l'Etat. Pour mettre fin à ces pratiques, Karim Younès estime que « notre devoir, aujourd'hui, est de dénoncer avec force et courage ce phénomène qui ronge la société, loin de toute forme de complaisance ou complicité dans le but de réhabiliter le citoyen dans ses droits». Cette prise de conscience permettra, selon Karim Younès, de faire face à «la bureaucratie, la hogra, la marginalisation, l'exclusion et la ségrégation». Sur sa lancée, Karim Younès exhorte les citoyens à dénoncer ce genre de pratique via «l'instance du médiateur, moyen offert par le président de la République au citoyen de faire entendre sa voix». En dépit de cette instance, Karim Younès regrette qu'à des niveaux élevés de la hiérarchie, subsistent encore des esprits gelés, sectaires, qui tentent toujours de nuire à la volonté du président de la République d'asseoir des règles de fonctionnement de l'Etat plus conformes aux normes d'une Algérie de son temps, telle que voulue par ses citoyens. «Il a été enregistré, avec regret, des réactions négatives de certaines instances administratives envers des citoyens qui ont eu recours aux services du médiateur de la République et dont certains ont même fait l'objet de sanctions», a-t-il dénoncé.

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