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Madrid juge «inadmissible» les attaques de ses frontières par le Maroc
Le chef du Polisario rejette des «accusations politiques» devant un juge espagnol
Publié dans L'Expression le 02 - 06 - 2021

Le chef du Front Polisario, «visé» par deux plaintes opportunément orchestrées par le Makhzen pour des prétendues «tortures» et même un délirant «génocide», a été entendu hier par la justice en Espagne, où son accueil pour y être soigné a été l'étincelle d'une crise majeure entre Rabat et Madrid. Hospitalisé depuis le mois d'avril à Logroño pour des complications liées au Covid-19, Brahim Ghali était interrogé en visio-conférence, depuis l'hôpital de cette ville du nord de l'Espagne, par un juge du haut tribunal madrilène de l'Audience nationale, lors d'une audience fermée au public. Le chef du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée en 1976) n'a été et ne pouvait être inculpé dans aucun de ces deux dossiers. A l'issue de son enquête, le juge pourra décider des suites éventuelles de cette affaire orchestrée, affirme l'avocat du président sahraoui, par la partie marocaine. Cette audition est au centre de toutes les attentions en Espagne après plus d'un mois de tensions au plus haut niveau avec, en point d'orgue, l'arrivée mi-mai de près de 10.000 migrants dans l'enclave espagnole de Ceuta. A l'origine de cette audition, une plainte «pour arrestation illégale, tortures et crimes contre l'humanité», déposée en 2020 par Fadel Breika, dissident du Front Polisario naturalisé espagnol, qui affirme avoir été victime de «tortures» dans les camps de réfugiés sahraouis. Classée, cette plainte a été rouverte en début d'année. Datant de 2007, le deuxième dossier sur lequel a été entendu Brahim Ghali, lui aussi précédemment classé, a été rouvert à la faveur de la présence en Espagne du chef du Polisario. Il s'agit d'une plainte déposée en 2007 par l'Association «sahraouie» pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) pour d'imaginaires «génocide», «assassinat», «terrorisme», «tortures» ou «disparitions», commis là encore dans les camps, d'après cette organisation basée en Espagne. Estimant qu'il n'y avait «pas d'indices clairs» de la participation» de Brahim Ghali aux délits décrits dans cette deuxième plainte, le juge a refusé de confisquer les papiers du chef du Polisario pour l'empêcher de quitter l'Espagne, comme le réclamaient les «plaignants». Brahim Ghali avait déjà été cité à comparaître dans le cadre de cette plainte en 2016, alors qu'il devait se rendre en Espagne pour y participer à une conférence de soutien au peuple sahraoui, mais il avait finalement annulé son voyage.
Dans une nouvelle série de menaces peu diplomatiques, Rabat a souligné que cette crise était «un test pour la fiabilité» du partenariat entre les deux pays. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déjà rétorqué qu'il était «inadmissible» que le Maroc ait pu «attaquer les frontières de l'Espagne», laissant entrer des migrants à Ceuta en raison de «différents en matière de politique étrangère». «En danger de mort», le chef du Polisario est arrivé en Espagne, selon le quotidien El Pais, dans le plus grand secret, le 18 avril, à bord d'un avion médicalisé et muni d'un passeport diplomatique. Il a ensuite été admis à l'hôpital de Logroño sous un faux nom «pour des raisons de sécurité», ce qui a amené le juge à envoyer, début mai, des policiers pour vérifier son identité et l'informer de sa convocation. En représailles à l'accueil, les forces marocaines ont ouvert les vannes, il y a deux semaines à la frontière à Ceuta, provoquant une vague migratoire inédite. Territoire désertique de 266.000 km2 au nord de la Mauritanie, le Sahara occidental est considéré comme un «territoire non autonome» par l'ONU, en l'absence d'un règlement définitif. Soutenu par l'Union africaine dont l'Afrique du Sud, le Nigeria, le Mozambique, l'Angola, l'Algérie, le Botswana, le Zimbabwe et bien d'autres pays, le Front Polisario réclame un référendum d'autodétermination tel que prescrit par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, depuis plus de quatre décennies...

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