S'il y a bien une grande découverte pour l'Equipe nationale algérienne de football, ces derniers temps, par Djamel Belmadi, c'est bien celle de l'excellent, talentueux, et déjà grand joueur (à notre humble avis) d'1,83m, né à Amsterdam (Pays-Bas) d'un père de Sidi Bel Abbès et d'une maman marocaine, Ramiz-Larbi Zerrouki. Belmadi n'était pas venu dans son pays jouer de la «gasba» du chant d'Aïn-Tedlès (Mostaganem), mais bel et bien tendre une main salvatrice, aux fins footballeurs de son pays, qui vivait alors une crise sans pareille, une crise qui a même laissé Rabah Madjer, qui occupait le poste de sélectionneur national dans les conditions dans lesquelles, tout le monde savait le comment de sa nomination, crier au monde entier sa fébrile crainte de quitter son poste, avant d'articuler: «Si je démissionnais, il y aurait une immense crise à ne plus en finir, les gars !» Ce cri du coeur et de la trouille de «Mustapha» Madjer a disparu avec l'heureuse et fertile arrivée du Qatar de Djamel Belmadi, qui s'est mis aussitôt au boulot! Que d'eau a coulé sous les ponts et «trémies» depuis, avec, au passage, une couronne ramenée haut la main, pif en l'air et tronche haute, du pays des Pharaons! Puis, les raclées distribuées à la Colombie, au Mexique, et à quelques pays frères et amis, le dernier en date fut la Tunisie soeur-ennemie (2-0)! C'est au cours de cette rencontre que s'illustra le jeune Ramiz-Larbi Zerrouki que l'on admire ou pas! Cela dépend de qui l'affirme. En tout cas, nous avons été séduits, par cet Algéro-Maroco-Hollandais, qui nous rassura sur l'avenir du milieu de terrain des Fennecs, car, comme tout le monde le sait, il n'y a pas de grande équipe sans un solide, emballant et excellent milieu de terrain! Le dévoué, solide infatigable et sympathique Adlène Guedioura ne peut, avec le sérieux et l'esprit de discipline qu'on lui connaît, raccrocher les crampons avec les Verts sans crainte, ni appréhension, que dans une ou deux saisons encore! Adlène peut se donner à fond durant la première période et laisser la seconde pour Zerrouki, qui a le futur pour lui! Enfin, ce n'est là qu'un avis d'un fan, malade de résultats et de beau foot comme seuls les Algériens peuvent en produire. Alors, lorsqu'on évoque le talent sûr d'un Algérien où qu'il évolue, il faudrait le faire avec parcimonie et surtout en cessant de chercher des poux sur la tête des jeunes montants, désireux d'apporter un plus au pays. Et Ramiz-Larbi Zerrouki est de ceux-là! Encourageons-le, c'est le moins que l'on puisse faire. Nous vous donnons rendez-vous lors des prochaines joutes des capés des Verts, lors des prochains 18 mois à venir! De toutes les façons, Djamel Belmadi, le patron de l'EN, n'a jamais convoqué de joueur «banal»! Le joueur banal est celui, qui, une fois dans sa carrière de footballeur, entame un dribbling fou de 40 mètres, marque un but de toute beauté, et s'éteint le restant de sa vie!