Ce jeudi un hommage sera rendu au père de la bossa nova, Carlos Jobim, par un duo fort sympathique Eric Le Laan et le jeune guitariste brésilien Nelson Veras. On peut le penser quand on consulte les programmes des institutions culturelles de la ville et celui du festival européen qui vient donner un plus en cette période printanière propice aux activités culturelles, d'abord ce jeudi 11 mai un hommage, sans tambour mais tout de même avec une trompette (avec sourdine) et une guitare, sera rendu au père de la bossa nova, Carlos Jobim, par un duo fort sympathique Eric Le Laan et le jeune guitariste brésilien Nelson Veras. En faisant au plus simple, ces deux complices s'attacheront à l'essentiel de la bossa nova, musique riche s'il en est, avec comme seul souci, lit-on, celui de présenter avec une certaine maîtrise ce genre musical aussi ancien qu'universellement apprécié. Cet hommage se déroulera dans le magnifique auditorium de l'Usto Mohamed-Boudiaf où se sont succédé tout récemment deux genres musicaux voisins: un concert de guitare flamenco par un duo espagnol et de musique andalouse avec Zakia Kara-Terki. Autre espace et non des moindres, en l'occurrence le magnifique théâtre Abdelkader-Alloula d'Oran où le 26 mai à 17 heures résonnera la voix de Rachid Taha, enfant de la ville, qui sans doute et comme à son habitude, dénoncera, à sa manière, ce monde où l'intolérance, la guerre, le racisme ne devraient pas avoir place. Mais bien sûr il abordera certainement d'autres thèmes car Rachid Taha a su, à travers son périple aux quatre coins du globe, enrichir son répertoire et se faire apprécier là où il se rend: une unanimité qu'il n'a pas volée d'ailleurs. Toujours à l'auditorium de l'Usto, le 21 juin, un groupe, le Watcha Clan se produira. Ces «nomades» venus de Marseille...inviteront leur auditoire en un voyage musical aux sonorités africaines, tziganes et autres. Composé de 6 musiciens endiablés qui, gageons-le, seront très communicatifs, eu égard à la sensibilité de notre public. Manquait à l'appel de ces sites voire espaces où se dérouleront ces grands moments de musique, un espace que la ville d'Oran a su se réapproprier et que les Oranais n'ont plus fréquenté depuis deux à trois décennies ; il s'agit là d'un endroit magnifiquement enchanteur La promenade de l'étang ouvert le 16 avril par l'APC d'Oran à l'occasion du Village culturel. Ce site renouera avec la vie festive à nouveau le 27 juin grâce au groupe Ceux qui marchent debout, une fanfare exceptionnellement entraînante, préférant plutôt le contact direct et dans la rue, s'il vous plaît, avec son public, acquis dès les premières sonorités, d'autant que leur riche répertoire satisfait les plus difficiles mélomanes. Cette grande ballade de Ceux qui marchent debout se déroulera, donc, dans un endroit féerique, romanesque à souhait La promenade de l'étang. Ajoutons, en cette mi-mai, les richesses musicales de l'antique Cirta au programme de la semaine culturelle de Constantine à Oran, pour gager que les mélomanes et autres adeptes de l'art seront comblés.