Depuis plus d'un an, les ennemis de l'Algérie ont mis en application un plan connu par les experts sous le nom de «guerre de 4e génération». Un fait avéré. « Il n'y a que ceux qui ne veulent pas voir pour constater que des campagnes de dénigrement et de désinformation, à visée néocolonialiste, qui se veulent aussi un moyen de pression pour dissuader notre pays à renoncer à ses positions fermes et pérennes, en faveur des nobles causes, à l'instar de celles des peuples palestinien et sahraoui en quête d'indépendance», souligne à ce propos, Mohamed Bouslimani, ministre de la Communication. Dans un entretien accordé conjointement à Algérie 54 et Algérie maintenant, éditée en langue arabe, le ministre souligne que «la presse électronique et les réseaux sociaux sont, aujourd'hui, des armes redoutables dans le cadre de ce qu'on appelle désormais «les guerres de 4e génération». Des réseaux qui diffusent à outrance des fake news et des rumeurs dans le but de manipuler les opinions publiques afin de déstabiliser les sociétés, précise-t-il. Pour illustrer ses propos, quant aux dégâts que peuvent occasionner ces guerres des temps modernes, le ministre rappelle le phénomène du «Printemps arabe» et ses conséquences désastreuses sur les pays arabes et leurs sociétés. «C'est ce que tentent vainement les ennemis de l'Algérie à l'instar du Makhzen et ses relais, en s'attaquant à notre pays et son institution militaire en distillant de fausses informations», souligne Mohamed Bouslimani, pour qui «l'Algérie est jalousée pour ses grandes réalisations, l'union sacrée entre le peuple et son Armée, sa souveraineté et sa liberté de prise de décisions» À ce propos, le ministre a salué les professionnels de la presse qui ont mis de côté leurs querelles de chapelle pour constituer un front uni afin de promouvoir «la véritable image de l'Algérie à l'échelle nationale et internationale». Des efforts appelés à être redoublés pour faire avorter «tout projet visant à porter atteinte à notre pays et rester mobilisés autour du même objectif, à savoir la bataille de la prise de conscience et la défense des intérêts de la nation», estime le locuteur. Ce qui démontre «leur haut degré de professionnalisme et leur adhésion indéfectible au renforcement des liens entre le citoyen et ses institutions, ainsi qu'à la préservation des acquis de la nouvelle Algérie, une Algérie forte et prospère», souligne-t-il. Concernant les nouveautés du secteur, le ministre a révélé une prise en charge effective des préoccupations des professionnels, notamment le statut juridique des chaînes de télévision privées et les difficultés d'accès à l'information pour certains. «L'objectif est de bâtir une presse nationale forte et professionnelle qui garantit une information crédible aux citoyens et défend les intérêts suprêmes du pays», insiste le ministre qui souligne que « la presse électronique n'est plus un choix de communication, mais une exigence imposée par la technologie du numérique». D'ailleurs, leur nombre a dépassé les 120 sites, indique le ministre qui souligne que « ce n'est pas le nombre qui nous intéresse mais bien les sites fiables et engagés qui se sont imposés et qui s'imposent à l'heure des grands défis auxquels l'Algérie est confrontée». Afin d'accompagner cette dynamique, le ministère de la Communication a entrepris des démarches pratiques pour faire bénéficier la presse électronique de l'aide nécessaire à l'instar de la presse écrite, révèle Mohamed Bouslimani. Concernant la mise en place de nouveaux textes législatifs, régissant la loi de l'information, le conseil d'éthique et de déontologie, la loi sur la publicité et la loi sur les sondages, le ministre dira que «le projet de la loi organique relative à l'information, ainsi que celui de la loi sur l'activité audiovisuelle ont été finalisés» et sont «actuellement soumis à un examen d'étude de conformité juridique qui sera suivi par un débat au Parlement». Ceux relatifs à la publicité et au sondage d'opinion sont programmés pour l'année en cours.