Le quart de finale de la CAN entre l'Egypte et le Maroc (2-1 AP) a donné lieu à des échanges tendus entre les deux équipes. Des heurts ont même éclaté dans les vestiaires du stade Amadou Ahidjo de Yaoundé à l'issue de la rencontre. Les manifestations de joie très démonstratives des Pharaons ont mis le feu aux poudres et particulièrement agacé les Marocains. Selon L'Equipe, le 4e gardien égyptien, Mahmoud Ahmed, s'en est pris verbalement à Fouzi Lekjaâ, président de la Fédération marocaine. Le joueur a dû être retenu par plusieurs personnes pour éviter que la situation ne dérape davantage. Le dirigeant de la Fédération marocaine a alors exigé des excuses d'Ahmed qui se serait exécuté à l'invitation du manager de la sélection égyptienne. Des images d'un journaliste français spécialiste du football africain montrent le chaos dans les couloirs avec des cris et des empoignades. La situation est finalement rentrée à peu près dans l'ordre. La tension est montée crescendo tout au long de la rencontre, alors que la Maroc menait au score (penalty de Boufal, 6e) avant que l'Egypte n'inverse le sort du match (Salah 53', Trezeguet, 100'). Un début de bagarre générale a même eu lieu à la 75e minute. Ce contexte bouillant s'est prolongé après le coup de sifflet final. Vahid Halilhodzic, sélectionneur du Maroc, a ainsi refusé de se présenter en conférence de presse, arguant que Carlos Queiroz, sélectionneur de l'Egypte, ne l'avait pas fait avant le match. Selon les informations de RMC Sport, les deux entraîneurs ont eu un accrochage virulent dans les couloirs du stade. Ils n'en sont pas venus aux mains, mais le ton est sérieusement monté entre le Bosnien et le Portugais. Queiroz a ensuite tenté de désamorcer l'incident lors de sa conférence d'après-match, en tressant des lauriers à Coach Vahid.