Reçus, mercredi dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les ambassadeurs des Etats-Unis et du Canada, n'ont pas manqué d'évoquer les bonnes relations qui lient leurs pays avec l'Algérie. Au sortir de son entrevue avec le chef de l'Etat où elle lui a lui a remis ses lettres de créance, l'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin a affirmé que «l'Algérie et les Etats-Unis recherchent la stabilité et la prospérité en Afrique du Nord et au Sahel. Notre coopération en matière de sécurité et notre lutte commune contre le terrorisme continueront d'être la pierre angulaire de nos relations bilatérales». La diplomate s'est engagée «à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour renforcer les relations entre l'Algérie et mon pays». Elle a aussi indiqué: «Nos deux nations ont également un intérêt commun à renforcer les liens économiques et commerciaux à mesure que l'économie algérienne se diversifie. Nous sommes heureux de voir davantage d'entreprises américaines reconnaître l'énorme potentiel de l'Algérie.». L'ambassadrice est enfin revenue sur l'histoire unissant les deux pays, en disant que «les Etats-Unis et l'Algérie ont une longue et riche histoire sur laquelle ils continueront à bâtir». De son côté, le nouvel ambassadeur du Canada en Algérie, Michael Ryan Kalan, a salué, «le rôle positif» joué par l'Algérie dans les régions qui connaissent une période de turbulences, insistant sur la volonté des deux parties de «renforcer» leur coopération dans plusieurs domaines. Le diplomate canadien, et au sortir de l'audience que lui a accordée le président Tebboune auquel il a également remis ses lettres de créance, a indiqué avoir exprimé son «souhait d'explorer les moyens pour le Canada de favoriser la paix et la stabilité dans la région», y compris les possibilités de «soutenir certaines initiatives algériennes, si cela pouvait s'avérer utile». Michael Ryan Kalan a aussi évoqué avec le président son souhait de développer la coopération en matière de sécurité. «Nous avons, par ailleurs, échangé sur les grands principes des politiques des deux pays: la sécurité humaine, le multilatéralisme et un système international fondé sur des règles, sont essentiels pour répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés, que ce soit le terrorisme international, les changements climatiques ou encore les menaces sanitaires», a poursuivi Kalan.