Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a appelé, jeudi, la communauté internationale à soutenir et appuyer la proposition de l'Algérie visant à créer une capacité civile continentale de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles en Afrique, entérinée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) lors de leur Sommet extraordinaire tenu à Malabo en mai dernier. Représentant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à une réunion internationale de haut niveau sur l'environnement qui se tiendra à Stockholm (Suède), le Premier ministre a réaffirmé «l'engagement de l'Algérie à oeuvrer avec ses partenaires pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable suivant l'approche appropriée». Un mécanisme à même de contribuer à faire face aux défis humanitaires causés par le changement climatique et les catastrophes naturelles. Une décision adoptée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine lors du Sommet extraordinaire tenu à Malabo le 27 mai dernier. Dans ce contexte, le Premier ministre a affirmé que l'Algérie «qui s'est engagé à financer la première réunion pour la mise en place de ce mécanisme, appelle la communauté internationale à soutenir ce projet». Dans ce sens, Aïmene Benabderrahmane a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance de «prendre en compte les spécificités et les besoins des pays en développement qui diffèrent de ceux auxquels sont confrontés les pays développés en vue de trouver des solutions à même d'atténuer les crises environnementales et leurs effets négatifs». Dans cet ordre d'idées, le chef de l'Exécutif a rappelé que la «responsabilité historique» de ces crises incombe aux pays développés, qui doivent honorer leurs engagements à fournir un soutien financier et technique à leurs partenaires en développement, afin de permettre à ces derniers de contribuer aux efforts mondiaux, protéger l'environnement et atteindre la dimension environnementale du développement durable» Pour Benabderrahmane, «la transition vers des modes de production et de consommation durables nécessite de donner aux pays en développement un espace politique leur permettant de faire face aux défis imposés par les crises environnementales de toutes sortes, et de tirer pleinement profit des opportunités offertes par cette transition qualitative». D'autant, a-t-il souligné, que la pandémie de Covid-19 « a mis à rudes épreuves les systèmes économiques mondiaux et a affecté «négativement les capacités des pays à faire face à divers problèmes environnementaux, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la désertification», en plus d'avoir « réduit les capacités des gouvernements à faire face aux défis du développement». En marge de cette réunion, le Premier ministre s'est entretenu avec son homologue suédoise, Magdalena Andersson. Une occasion de passer en revue les liens privilégiés caractérisant les relations algéro-suédoises et de réaffirmer la volonté des deux pays d'impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment au volet relatif à l'ouverture de perspectives de développement en vue d'élargir la coopération économique et renforcer l'investissement et le partenariat entre les deux pays. Les deux parties ont convenu de réactiver les mécanismes de coopération et à oeuvrer ensemble pour examiner les partenariats possibles dans les domaines des énergies renouvelables, de l'industrie automobile et des technologies de pointe.