Cette fois-ci, c'est la bonne, Zineddine Zidane jouera, sans le moindre doute, sa dernière rencontre avec l'équipe de France. Zidane et les siens sont qualifiés au forceps, face à une équipe portugaise qui a tout donné et qui a échoué de peu. Un penalty pour une faute sur Thierry Henry aura permis à Zineddine Zidane d'être l'instrument du bonheur. Il ne faut maintenant penser qu'à l'Italie. Une sacrée finale qui nécessitera encore de l'énergie, de la vaillance, beaucoup de coeur et un peu de chance. Pas sûr que les Bleus soient les favoris, d'autant que la Squadra Azzurra aura disposé de 24 heures de repos supplémentaire. Il n'empêche que, huit ans après le 12 juillet 1998, la France jouera la seconde finale de son histoire avec l'espoir de faire, contre les Italiens, la même chose que face aux Brésiliens. Ce sera dur, très dur. Encore plus dur que face aux Portugais qui quittent la pelouse avec une besace pleine de regrets. Ils ont plus tenté que les Français mais, aux portes du bonheur, les Français auront été de magnifiques résistants. Et une fois de plus, les ‘'Bleus'' vont certainement compter sur le génie et le savoir-faire de ‘'Zizou'' qui semble retrouver son rayonnement d'autrefois. D'ailleurs, le Franco-Algérien se doit de s'illustrer lors de sa dernière apparition sous les couleurs tricolores. Ceci dit, Zidane et la France ne sont plus qu'à quatre-vingt- dix minutes d'un deuxième titre mondial. Une éventuelle consécration tant attendue par tous les Français en général et Zidane en particulier, du fait qu'il ambitionne de quitter la scène avec quelque chose d'extraordinaire. Une Coupe du monde par exemple.