En préparation pour la 145e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP) et de ses réunions connexes, prévues dans la capitale rwandaise Kigali, du 11 au 15 octobre, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a tenu, mardi, une réunion d'orientation ayant regroupé les membres de la délégation parlementaire conjointe des deux chambres du Parlement. Une participation qui actera le retour en force de l'Algérie sur la scène parlementaire internationale, et confirmera sa position sur les grands dossiers relatifs aux droits de l'homme. L'événement sera également l'occasion pour l'Algérie, de mettre en scène, les nouvelles dispositions et les nouvelles composantes des deux chambres parlementaires. À cet effet, le président du Conseil de la nation a donné des instructions pour «une participation active de la délégation parlementaire conjointe, composée de: Lotfi Chibane Boumediene, vice-président du Conseil de la nation et chef de la délégation, Mondir Bouden, vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN) et membre du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent de l'UIP, et Abdelkader Sahli, président de la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l'homme, de l'organisation locale, de l'aménagement du territoire et du découpage territorial».Dans ce sillage, le débat général de la 145e Assemblée de l'UIP qui portera sur le thème «égalité des sexes et Parlements sensibles au genre: moteurs du changement pour un monde plus résilient et pacifique». Un thème qui permettra aux pays participants d'accorder leurs violons sur le traitement des grands fléaux de l'heure. C'est dans cette optique que l'Assemblée adoptera des résolutions sur le thème d'étude retenu par la Commission permanente de la démocratie et des droits de l'homme intitulé «L'impulsion parlementaire en faveur du développement local et régional des pays à taux de migration internationale élevé et de la cessation de toutes les formes de traite des êtres humains et de violation des droits de l'homme, y compris celles commanditées par les Etats».Il va sans dire, que ces actions parlementaires auront des impacts significatifs sur l'éradication de ces pratiques barbares et viendront consolider les opération sur le terrain. C'est dans cet ordre d'idées que le Conseil directeur examinera et adoptera un certain nombre de décisions, dont celles sur des cas de violations des droits de l'homme.