«Nous allons bientôt soumettre notre projet de création d'une société, au ministère de l'Industrie pharmaceutique, dans laquelle nous envisageons de regrouper le Centre de recherche de l'industrie pharmaceutique, le Centre de recherche en biotechnologie, l'Ecole supérieure de la formation en technologie et Saidal pour la fabrication des médicaments et atteindre l'autosuffisance dans certains produits pharmaceutique», a révélé hier le Pr Kamel Badari, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mers). Il intervenait lors de l'ouverture des travaux d'un séminaire scientifique, qui s'est tenu hier, à l'université d'Alger. Il s'agit d'une démarche qui s'inscrit tout droit dans la concrétisation du 41e engagement du président de la République, de faire de l'université algérienne une locomotive ouverte qui encadre les besoins de la société et apporte de la valeur ajoutée au développement socio-économique. C'est précisément une priorité sur laquelle s'articulait l'ordre du jour dudit séminaire scientifique. Cette importante manifestation scientifique a été marquée par une forte présence de responsables universitaires, d'enseignants, de professeurs, de chercheurs de la faculté, qui ont répondu présents. Mais aussi bien des ministres et cadres de trois départements ministériels. Les travaux de cette importante manifestation scientifique baptisé sous le thème «Université-industrie pharmaceutique: alliance pour une sécurité sanitaire», organisé par la faculté de pharmacie, sera assortie de recommandations opérationnelles à mettre en place selon un calendrier devant être rendu par les participants, selon les explications du ministre de l'Enseignement supérieur. Ladite rencontre a été marquée par la présence de Yacine El-Mahdi Walid ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, qui s'est félicité de la tenue de ce genre d'événement qui rentre dans le cadre de la coordination des efforts intersectorielles pour l'intégration de l'esprit entrepreneurial dans l'université algérienne».Pour sa part, Drifa Khoudir, la SG du ministère de l'Industrie pharmaceutique, a durant son allocution souligné que «le secteur de l'industrie pharmaceutique entre dans une nouvelle phase caractérisée par des liens croissants avec la famille universitaire à travers la conclusion d'un accord de coopération avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.» «Une démarche qui s'inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat et de la coopération intersectorielle en exploitant les ressources en recherche et développement en faveur de l'industrie pharmaceutique, conformément aux défis actuels tant au niveau national que régional», a-t-elle ajouté. Cela avant de préciser que «le secteur de l'industrie pharmaceutique entre dans une nouvelle phase caractérisée par des liens croissants avec la famille universitaire à travers la conclusion d'un accord de coopération avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique». Une convention cadre a été pour rappel signée la semaine dernière à Constantine entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l'Industrie pharmaceutique portant sur la production locale de médicaments.