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Le Liban, le dindon de la farce?
RESOLUTION FRANCO-AMERICAINE
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2006

Le Liban meurtri et endeuillé a rejeté le projet de résolution franco-américain qu'il estime faire la part trop belle à Israël.
En rejetant le projet de résolution franco-américain, qui ne répond pas, selon le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, aux doléances exprimées par Beyrouth, le Liban renvoie la balle au Conseil de sécurité. «Le gouvernement libanais est opposé au projet franco-américain et a envoyé au représentant du Liban à l'ONU, le ministre des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri, un texte modifié incluant les revendications libanaises», a indiqué hier une source gouvernementale sous couvert de l'anonymat. Cette source souligne que le Liban «veut que le projet se base sur le plan en sept points présenté par le gouvernement libanais qui inclut un retrait israélien du territoire qu'il occupe au sud et la mise sous l'autorité de l'ONU des fermes de Chebaa occupées par Israël». Pour le gouvernement libanais, le cessez-le-feu doit se faire parallèlement au retrait israélien du sud-Liban, redéploiement (au-delà de la ligne bleue, frontière tracée par le Conseil de sécurité de l'ONU) qui doit se faire, selon les autorités libanaises «avec l'assistance de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)» déjà présente au Liban, laquelle serait, à la demande du Liban, renforcée par des contingents de pays qui ont informé Beyrouth de leur disposition à acheminer des troupes immédiatement, a indiqué M.Siniora, lors d'un entretien téléphonique avec Mme Rice, selon la même source gouvernementale. Répondant indirectement aux inquiétudes des autorités libanaises, la secrétaire d'Etat américaine, Mme Rice, a déclaré hier que les Etats-Unis «ne voulaient pas que l'armée israélienne reste au Liban de manière permanente». Ce qui sous-entend en fait que l'armée israélienne demeurera sur le territoire libanais durant au moins une certaine période, celle-ci fusse-t-elle provisoire. Condoleezza Rice qui a réitéré devant des journalistes à Crawford (résidence texane du président George W.Bush) que «personne ne veut voir Israël de manière permanente au Liban», n'évoqua à aucun moment la nécessité pour l'Etat hébreu de retirer son armée du Liban, cause première de l'actuel conflit. Le Conseil de sécurité s'est réuni samedi soir formellement pour étudier le texte de résolution sur lequel se sont entendus les Français et les Américains. Selon des sources diplomatiques le projet de résolution pourrait être adopté dans les prochains jours si un consensus se dégage rapidement parmi les quinze membres du Conseil de sécurité. Mais le projet franco-américain semble présenter des failles dans la mesure où il appelle à la «cessation des hostilités» et non pas à un «cessez-le-feu immédiat», comme le réclame la communauté internationale. C'est seulement après ces deux étapes -arrêt des hostilités, suivi d'une trêve- qu'il sera alors possible d'envisager la mise en place d'une force de stabilisation internationale, force sur laquelle le projet franco-américain reste très flou alors que le Liban réclame un renforcement de la Finul présente dans la région. Ce qui veut dire que plusieurs semaines seraient sans doute nécessaires pour la mise en place de tout le dispositif prévu par le projet de résolution en discussion au Conseil de sécurité. Ce qui en fait laisse ouverte la voie à la poursuite des escarmouches entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, indiquait hier, irrité par le rejet du projet de résolution, que le Liban doit «comprendre» qu'il fallait être «deux» pour faire un accord. «Nous travaillons actuellement avec les parties concernées, du côté israélien comme du côté arabe. Il est évident que nous devons bien faire comprendre qu'un accord se fait à deux», a dit M.Douste-Blazy, balayant d'une main les inquiétudes libanaises quant à un texte qui se penche de manière superficielle sur la donne fondamentale du conflit, prenant en charge ses effets (les affrontements) sans s'arrêter sur ses causes qui sont et restent l'occupation par Israël des parcelles des territoires arabes au Liban, notamment les fermes de Chebaa. L'ambassadeur américain auprès de l'ONU, John Bolton, a lui aussi, minimisé le rejet du texte par le Liban affirmant en revanche que tout «au long des négociations» les deux délégations (française et américaine) avaient été «en contact avec les autorités libanaises au plus haut niveau». Cela n'empêche que les Libanais se sentaient hier dupés par la tournure que prenaient les événements alors qu'ils espéraient trouver écoute et compréhension auprès des instances internationales au moment où leur pays est l'objet d'une destruction systématique de la part de l'armée israélienne.

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