Le patron de la compagnie nationale des hydrocarbures est au pas de charge. Il poursuit sans relâche ses visites sur le terrain. Avec comme mission de superviser les nombreuses installations industrielles relevant de l'entreprise pétro-gazière. Toufik Hakkar a ,cette fois ci, effectué une visite de travail et d'inspection dans la zone industrielle d'Arzew, en compagnie de plusieurs cadres dirigeants, où il a pris connaissance du taux d'avancement du projet du complexe de production de méthyl tert-butyl éther (Mtbf). Les travaux de sa réalisation ont été confiés au Groupement sino-algérien Cntic /Lpec, dans le cadre d'un contrat « ingénierie, approvisionnement et construction » (Epc), en collaboration avec la sous-traitance algérienne représentée par la Société nationale de génie civil et bâtiment (Gcb) SPA, filiale de Sonatrach, a précisé le groupe. Les travaux de sa réalisation ont été confiés au Groupement sino-algérien Cntic/Lpec, dans le cadre d'un contrat « ingénierie, approvisionnement et construction » (EPC), en collaboration avec la sous-traitance algérienne représentée par la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB) SPA, filiale de Sonatrach, précise le communiqué. Il faut rappeler que le coup d'envoi du projet de réalisation d'un complexe de production de Methyl Tert-Butyl Ether (Mtbe), un additif pour la fabrication de l'essence sans plomb au niveau des raffineries, avait été donné le 6 juillet 2022 par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Ce projet s'étend sur une superficie de 11,4 hectares à la zone industrielle d'Arzew avec une capacité de production de 200.000 tonnes/an. Il s'inscrit dans le cadre du développement de l'industrie pétrochimique de Sonatrach. Qualifié de «structurant», il permettra de couvrir les besoins des raffineries du Groupe pétrolier en cette matière, de renoncer à son importation, en plus de la réalisation d'une autosuffisance en la matière et l'orientation vers l'exportation. Ce projet qui revêt « une importante dimension économique », permettra à l'Algérie de renoncer à l'importation de cet additif, d'atteindre l'autosuffisance tout en s'orientant vers l'exportation à partir de 2025, avait indiqué Sonatrach dans un communiqué. Il faut savoir que Sonatrach possède actuellement sept complexes pétrochimiques pour la transformation à l'échelle nationale qui compte plus de 3000 employés permanents, dont deux complexes détenus à 100% par le groupe, et cinq autres réalisés dans le cadre de partenariats. Ces complexes ont permis de valoriser près de 5 milliards de m3 de gaz naturel au cours de l'année et exporter plus de 1 milliard de dollars en produits pétrochimiques en 2019. Un chiffre qui devait exploser en 2022. À l'échelle internationale, Il faut rappeler que le groupe Sonatrach et la société turque Renaissance sont liées par un partenariat qui consiste à réaliser un complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène (PDH-PP) en Turquie, dans la ville d'Adana. L'investissement estimé à 1,4 milliard de dollars, est détenu à hauteur de 66% par la partie turque et 34% par l'entreprise pétro-gazière algérienne. Il faut rappeler que le Groupe Sonatrach et la société turque «Renaissance» ont signé, le 9 octobre 2021, trois contrats pour le développement du projet pétrochimique de production de polypropylène dans la ville de Ceyhan (Turquie), en présence du président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors de sa visite en Algérie. Le premier contrat concerne la réalisation du projet Epcc (ingénierie, équipement, construction, mise en service) dans toutes ses étapes. Le second contrat porte sur les travaux de maintenance périodiques des matériels et équipements, alors que le troisième est dédié aux services de vente et commercialisation. On peut citer aussi la réalisation d'une unité de production d'une capacité de 1,3 million de tonnes/an d'ammoniac et de 2,3 millions tonnes/an d'urée à Arzew (Oran) dans le cadre d'un partenariat entre le Groupe Sonatrach et le Groupe Bahouane d'Oman outre la réalisation d'une nouvelle usine à Arzew «Sorfert» créée au titre d'un partenariat entre Sonatrach et la compagnie hollandaise «OCI» d'une capacité de 1,5 million de tonnes/an d'ammoniac et 1,1 million de tonnes/an d'urée. Il faut souligner que le ministère a tracé plusieurs objectifs dans le domaine de l'industrie pétrochimique, dont celui d'atteindre 5 milliards de dollars d'exportations à moyen terme, contre 1,2 milliard de dollars actuellement.