Malgré les mesures d'assouplissement accordées aux enseignants grévistes durant la dernière année universitaire qui ont permis la réintégration de certains d'entre eux ayant été licenciés, la tension persiste encore dans l'université de Sidi Bel-Abbès. Selon des recoupements d'informations, la même situation prévaut également à la veille de la rentrée universitaire à Oran. Selon nos sources, le climat délétère a été engendré par la scission prévalant au sein du Cnes de l'Ouest. En effet, bien que la majorité des cours se sont poursuivis durant l'année 2005/2006, une minorité d'enseignants des universités de la capitale de l'Ouest a continué à faire fi des instructions édictées par le coordinateur national et la tutelle pour l'arrêt de la grève en vue de l'entame d'un dialogue qui mettra fin au bras de fer entre les deux parties en conflit. Cet état de fait s'est négativement répercuté en compromettant les examens de fin d'année qui ont carrément été annulés. A ce sujet, la situation demeure encore pendante cette année. «Nous redoutons encore une année blanche pour cette rentrée universitaire, car la grève a été à l'origine d'une perturbation des examens, notamment, les matières enseignées par les grévistes». Espérons qu'il y aura un terrain d'entente a confié un étudiant en 3e année de sciences économiques au niveau de l'université d'Es-Senia. Les mêmes sentiments sont éprouvés par d'autres étudiants abordés à ce propos. Les jours à venir seront déterminants pour les milliers d'étudiants de l'Ouest qui préparent la rentrée.