Poursuivant les actions de restructuration et de modernisation du secteur de la micro-entreprise, dans l'objectif d'en faire un pan incontournable de l'EEconomie nationale, le département de l'économie de la connaissance, des start-up et des microentreprises, s'attèlle à renforcer les processus de création de richesse et d'emploi. À ce titre, le ministre concerné, Yacine El Mahdi Oualid, a indiqué, jeudi à Alger, en marge d'une conférence tenue en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, que son département a pour objectif de «créer 100.000 nouveaux emplois au cours des deux prochaines années, en plus d'augmenter le ratio d'entreprises créées pour passer de 25 à 45 entreprises pour 1.000 habitants durant cette même période».Un engagement de taille qui rejoint une vision économique globale, qui vise à donner de la visibilité aux perspectives nouvelles d'investissement et de création d'entreprises. Il faut dire qu'en un laps de temps très court, le statut de la microentreprise à connu de profonds changements qui lui ont permis de se hisser au rang d'acteur économique reconnu. Un ancrage qui reflète l'importance que portent les pouvoirs publics au développement des moyens et outils inhérents à la relance économique.Sur cet élan, le secteur s'est penché sur l'importance d' «augmenter le pourcentage des entrepreneurs titulaires de diplômes universitaires pour le porter de 23% du nombre global de bénéficiaires de l'aide de l'Etat à un minimum de 50%». Une orientation qui tend à baliser le chemin entre le monde universitaire celui de l'entrepreneuriat, dans le but d'en faire un vivier productif de projets, d'emploi et de richesse.une voie qui pourrait apporter un soutien considérable aux actions de la transition économique, notamment en matière de diversification. Cela étant, il va sans dire que pour atteindre ces objectifs, il est impératif de bâtir les deux secteurs. À ce tire,.Oualid a précisé que des passerelles solides et opérationnelles entre les «les deux ministères travailleront en collaboration, notamment à travers le lancement des Centres de développement de l'entrepreneuriat (CDE) au sein des universités afin d'accompagner les universitaires porteurs de projets en leur dispensant une formation intensive dans le domaine de l'entrepreneuriat et en leur permettant de bénéficier de financements». De même importance, une batterie de nouvelles mesures viendra appuyer ces orientations, notamment le passage de l'Ande à une nouvelle dénomination, à savoir National Entrepreneurship Support And Development Agency,la Nesda qui va marquer l'émergence d'une nouvelle dynamique, et de nouveaux dispositifs de fonctionnement, tels que l'établissement de la cartographie nationale pour la sous-traitance, le lancement de la plate- forme baptisée «», et la mise en oeuvre du nouveau code de l'étudiant- entrepreneur. Pour sa paprt, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a considéré que «ces mesures permettent d' absorber le flux de diplômés universitaires, qui alimente chaque année le registre des demandeurs d'emplois à travers la création de start-up et de microentreprises. 10.000 projets seront accompagnés cette année en bénéficiant d'une formation intensive de 15 jours au niveau des CDE pour créer des start-up ou des microentreprises et bénéficier du financement de la Nesda»