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En route pour un troisième album
KARIM ALBERT KOOK
Publié dans L'Expression le 03 - 02 - 2002

Après Les choses ressemblent à ça (1997) et Je roule vers toi (2000), l'un et l'autre truffés d'invités de marque de la planète France-blues, le «généreux» Albert Kook est en pleine préparation pour son troisième opus.
L'enfant terrible d'Hussein Dey (un quartier qui a enfanté un bon nombre de globe-trotters de la musique) qui a choisi, pour coller au timbre de la musique qui lui est chère, le blues en l'occurrence, de se refaire un nom, n'en finit pas de séduire.
Né au lendemain de l'Indépendance, Karim, pour avoir joué dans une mare d'eau sale, est expédié en France pour se soigner et perd l'usage de ses jambes. A 9 ans, un transistor lui fait découvrir les incontournables références «guitaristiques» du moment tels Jimmy Hendrix et autres aliénés de la gratte en passant par les bands à succès qu'ont été les Beatles et les Rolling Stones.
Ajoutez une guitare achetée aux puces pour un petit qui s'ennuie dans sa triste pension, laissez mijoter quelques années et vous aurez un beau jeune homme de seize ans qui jamme sans complexes dans des clubs parisiens en compagnie de David Koven, Bill Thomas, Luther Allison et Patrick Verbeke avec lesquels il fait ses armes.
Le petit prodige a le blues dans le sang et il l'interprète d'une manière irrésistible. Ainsi le veut la légende de Karim Albert Kook, triste et féerique à la fois, un passage que vous retrouverez dans presque tous les articles de presse à son sujet.
Patrick Verbeke, homme de scène, de studio, de radio mais surtout de blues, flashe sur le petit Kook et le consacre premier artiste de la collection du label «Magic Blues» qu'il vient de créer.
Les choses ressemblent à ça en 1997, donne le ton à la touche Kookienne. Bluesy, funky avec un soupçon de groove, elle trouve sa place dans un univers sonore à grande concentration R n' B. Des solos guitares (appréciables) brefs et fouettés, s'intercalent entre des parties vocales à grande charge émotionnelle ; la voix d'Albert Kook Karim, est une singularité à elle toute seule.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin?
L'antimajor de Verbeke «Magic Blues», une maison de disque intimiste, qui dit «non» à l'hégémonie des grosses cylindrées de l'édition musicale, se donne comme objectif de faire savoir que le blues français existe, qu'il a une originalité, une spécificité et qu'il n'a rien à envier aux autres. Le premier album d'Albert Kook répond justement à l'esprit de cette boîte et l'artiste y est comme chez lui.
Avec son deuxième album il se permet un titre que certains trouveront à la limite du mauvais goût: Je roule vers toi. Pour un bonhomme qui se déplace en chaise roulante!
Avec des textes gentils et pleins d'espoirs mélancoliques, Albert Kook est loin d'être un artiste engagé. Pour lui le blues est roi, la guitare est reine et rien ne devrait gâcher cette alliance.
Des morceaux bien cuivrés, énergiques à souhait avec toujours ce traitement à la sauce R n'B sont les bienvenus dans les différentes manifestations musicales en France comme dans les petites réunions de publics avertis.
26 juin 2001, date mémorable. Au Palais des Congrès à Paris, Karim Kook doit se produire en première partie d'un grand monsieur du blues. Le seul, l'unique B.B.King laisse aux bons soins du bluesman qui roule de préfacer son spectacle.
Le New Morning de Paris, un lieu mythique, qui a notamment accueilli le Live in Paris de Phil Collins, tombe à son tour sous le charme d'un blues pluriel.
Aujourd'hui, Kook et Magic Blues, inséparables, concoctent un troisième opus qu'on espère retrouver dans nos rayons. Mais là il s'agit d'une toute autre histoire.


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