De suite, annonçons le triste sort fait à notre pays, qui n'organisera pas de coupe d'Afrique des nations, jusqu'en, et encore, 2030. Triste, pour les amateurs de coups bas, de festins gratuits, de voyages à l'oeil, etc. Mais pour l'EN, rien ne changera, puisqu'en 2019, Djamel Belmadi, le coach national, a bien ramené le trophée africain avec brio, sans l'aide de quiconque, ni coulisses. Cette bande de talentueux joueurs s'était mise d'accord avec un jeune entraîneur pour contenter tout le peuple algérien. Donc, la prochaine coupe d'Afrique qui se tiendra en Côte d'Ivoire, sera le but principal, ou du moins, le podium. Avec tout le potentiel effectif, l'Algérie a sûrement un bel et franc, avenir prometteur. Oh, bien sûr les perturbateurs de tous bords seront toujours là, mais les vrais fans désintéressés, leur barreront la route, et à ceux du défaitisme. Entre-temps, l'Algérie continuera son petit bonhomme de chemin, avec les joies et larmes quotidiennes, sans que l'honneur ne soit éclaboussé. Mais on ne pourra pas se taire, du seul fait que notre pays n'ait pas pu réunir un solide Bureau fédéral, avec des diplômés, au casier vierge, et à l'attitude saine et irréprochable. L'égoïsme est toujours là, barrant la route, à l'unité de l'action; une action sportive, s'entend, car il est impossible depuis un certain temps et pour être exact, depuis le passage du flambeau par Raouraoua, l'ex-président de la FAF, à son successeur Kheir-Eddine Zetchi, en 2018. Depuis c'est l'écroulement de la fondation «FAF», puis que pas moins de trois présidents de fédération, (Amara Charraf-Eddine, Djahid Zefizef se succédèrent, en un seul mandat pas encore achevé). Les 3 candidats à la candidature furent très vite «remerciés» par la commission, pour être vite repris, à la suite de leurs recours. Plus contradictoire, tu meurs! Dans l'ensemble, on a cru déceler un profond dégoût émanant de la part de ceux qui ont la possibilité de reprendre en main, une FAF jalousée, malmenée, trompée, humiliée, à telle enseigne qu'elle est devenue le centre d'intérêt de toutes les railleries ici et ailleurs. Quand l'improvisation se présente, le sérieux f... le camp! Tout ce bric-à-brac, pour la seule présence du fric. Ce fric qui ronge les énergies les plus coriaces. Cet argent qui pourrit tout sur son passage. Ce pèze qui joue au rentre-dedans, est plus que jamais maudit par les purs, ceux qui ne veulent pas se mouiller avec les billets, même les plus «verts»! Ce «feils» (singulier des foulouss, ou flouss) qui a une monnaie de singe en contrepartie, de laisser de côté, outre l'honneur, de la dignité et de l'espoir de mieux vivre, sans la corruption, et les détournements de fonds! Le rajeunissement s'est mal fait et ce, dans tous les domaines du sport. Les jeunes? Ils restent la dernière roue de la charrette! On rajeunit, lorsqu'on est dos au mur. On fait appel aux jeunes souvent dans la précipitation, une catastrophique précipitation, qui nous fait regretter les partants et même, les... démissionnaires! L'opacité dure depuis des années et des années, dans le domaine du sport. Et c'est cette opacité qui a alors, vite créé des zizanies indescriptibles. Le «ver» a alors pris forme, s'est recroquevillé sur lui-même, grandi, puis grossi, dans le ventre mou du sport, et donné naissance à de véritables monstres à tout faire, à commencer par le sabotage de «l'autre». Et l'autre, c'est celui qui vise la place de celui qui se trouve aux commandes du moment. Triste constat, il est vrai, mais c'est la stricte vérité nue! Des amis d'enfance, des camarades, des parents, des collègues et des frères qui se livrent des combats à mort, via YouTube! Impensable, au moment où le pays est menacé depuis les quatre points cardinaux! Alors, allons-y pour quatorze mois sans président «élu» de la FAF, et à Allah va! Ce n'est finalement qu'une saison footballistique de perdue! Profitons de cette transition «vide» et disons-le, «involontaire», pour que les «tueurs» se réconcilient, se réunissent, pour trouver la sortie de crise de notre ancien, déjà vieux, sans cheveux blancs, beau football. La nostalgie fait vivre, et, pardon du peu, d'excellents moments.