«Jeu de réflexion sur la bombe atomique. Beaucoup au sein du gouvernement israélien pensent comme le ministre radical israélien du Patrimoine culturel, Amichay Eliyahu, qui s'enthousiasme publiquement à l'idée de larguer une bombe nucléaire sur Ghaza - et le Premier ministre Netanyahu le laisse largement faire. Le pays perd ainsi la sympathie de ses partisans.»( Un commentaire de Richard C. Schneider, quotidien Der Spiegel, 5 Octobre 2023) Les réactions au drame de Ghaza, qualifié de génocide par le Washington Post, un quotidien américain, pourtant acquis à la cause sioniste, n'a pas suscité, tant chez les dirigeants politiques de la plus grande puissance du monde, que parmi les puissances «annexes» de ce monde, la réaction d'indignation face au tapis de bombes qui tombe sur la population désarmée de la bande de Ghaza, soumise à un siège impitoyable depuis 2005, après une occupation militaire barbare de 38 années. On va même jusqu'à tenter de dissimuler la nature répressive de cette agression, en la faisant passer pour une opération anti-terroriste. De plus, au lieu de faire pression sur l'entité génocidaire, on lui fournit, en urgence, des munitions livrées à travers un «pont aérien,» et on lui promet des armements plus sophistiqués, valant des dizaines de milliards de dollars, tout en la «priant de bien vouloir ne pas réduire en bouillie et/carboniser trop de civils.» Et, cerise sur la tarte, on envoie une armada munie d'un arsenal formidable de «destruction massive,» pour bien montrer de quel côté on s'aligne! Les Ghazaouis, tous labellisés «terroristes,» sont soumis à «un tapis impitoyable» de bombes, qui n'épargnent ni hôpitaux, ni écoles, ni mosquées, ni églises, ni ambulances, ni presse, ni médecins, ni fonctionnaires des Nations unies, et,évidemment ni femmes, enceintes ou non, ni bébés, ni enfants, ni malades, ni vieillards. C'est le peuple palestinien qui est en «Danger existentiel» Ceux qui soutiennent ce massacre et cette destruction ne trouvent comme autre justification que «le droit d'Israël de se défendre.» Il ne semble pas, pourtant, que son «diagnostic vital soit engagé.» Au contraire, elle montre qu'elle bénéficie d'une puissance de feu dont la seule limite n'est même plus le ciel, et, en outre, son protecteur lui assure un flot incessant d'armement et de munitions livrées gratuitement. Où est donc la justification de ce «droit à se défendre?» Quant à la «dénonciation du statu quo,» il est vraiment quelque peu exagéré de le mettre au passif du peuple palestinien. La soi-disant «solution des deux Etats»est une mauvaise et cruelle plaisanterie, qui a perdu sa crédibilité depuis longtemps. Personne n'y croit plus, et c'est le comble du cynisme de la faire miroiter pour justifier le massacre en direct du peuple palestinien. Ceux qui l'agitent sont, quelles que soient leurs responsabilités, de fieffés menteurs qui n'y croient pas, et ne font rien pour qu'elle se concrétise, tout en laissant croire que leur position ne coïncide pas, au micron près, au fait accompli sioniste qui vise à vider la Palestine historique de toute autre présence que juive. De même, les «condamnations internationales» de telle ou telle action sioniste particulièrement outrageuse, ressortissent du «comique tragique,» pour ne pas dire de «la mauvaise plaisanterie»:» dans quel tribunal, et par quel article de «code pénal national ou international» un juge est-il porté ou autorisé à prononcer, sans l'appuyer d'une sanction, une condamnation contre un criminel? Quel est cette instance judiciaire qui prononce «une condamnation» et laisse l'accusé quitter librement la salle d'audience? Ca ressortit de la scène d'un «comic book!» Des «Aides humanitaires» pour la réussite de l'opération d'épuration ethnique à Ghaza En même temps, on promet de l'argent pour les «opérations humanitaires,» qui deviennent, oh! grand paradoxe! Des justifications à l'appui sans limite donné à cette vaste épuration ethnique. Pour consoler les «âmes sensibles, on demande à l'agresseur et tortureur du peuple palestinien, de déclarer une «trêve tactique,» en fait, une suspension d'exécution permettant de «livrer aux condamnés à mort que sont les Ghazaouis, leur dernier repas.» Et on recommande, «gentiment» et «poliment,» à l'agresseur qu'on surarme, de ne pas trop tuer et ne pas trop détruire et ne pas trop massacrer, car «ça ferait vraiment mauvais effet entre gens civilisés!». L'Arme atomique contre le peuple palestinien! Ces «démonstrations d'humanitarisme» deviennent, en fait, partie du plan génocidaire, d'ailleurs encore une fois réaffirmé, sous une forme encore plus barbare, par l'appel à l'utilisation de l'arme atomique contre la population martyre de cette enclave. Cet appel irresponsable n'a suscité ni indignation, ni réaction d'horreur, ce qui prouve à quel point a réussi la campagne permanente d'islamophobie financée et entretenue par les «amis d'Israël,» tandis qu'ils poussent des cris de putois pour dénoncer des actes «antisémites,» qui ne dépassent pas le niveau du fait divers,mais sont transformés en «menaces existentielles pour la population juive.». Il faut reconnaître, tout de même, que ce responsable politique sioniste a été sanctionné, «mis au piquet,» et interdit de «prendre son petit déjeuner» avec le gauleiter qui l'a nommé dans son «équipe de tueurs». Les Résolutions des Nations unies sont religieusement et racialement neutres Pour finir, et on ne le répétera jamais assez: le monde moderne ne conçoit pas un code de conduite, qu'il soit national ou international, où l'appartenance religieuse transforme le crime en bonne action. Par exemple, les résolutions des Nations unies s'appliquent à tous les Etats, y compris Israël, et ses dirigeants ne peuvent pas invoquer l'Histoire pour justifier leur refus de respecter les lois et traités internationaux. Les «amis d'Israël» ne sauraient, en toutes occasions, rappeler sa qualité de «membre de l'ONU,» ou «son droit de se défendre,» tout en couvrant ses violations flagrantes de la légalité internationale, violations continues et persistantes, systémiques et systématiques, et dont l'exemple est donné maintenant, et en direct, dans le territoire martyr de Ghaza, territoire que les Nations unies considèrent comme occupé et assiégé par l'entité sioniste depuis sa «fausse évacuation» en 2005. En conclusion Le peuple de la Palestine, en général, et de Ghaza, dans les circonstances tragiques actuelles, sont victimes de l'islamophobie, dans le sens où l'agression vicieuse dont il est victime n'a pas suscité un lever de boucliers contre le tapis de bombes auquel il est soumis depuis maintenant un mois, et où rien, ni personne n'en échappe. De plus, l'aide humanitaire internationale proposée n'est pas un substitut à la protection de ce peuple contre le projet génocidaire sioniste Enfin, cette aide humanitaire ne contrebalance nullement l'assistance militaire déversée au profit de la colonie de peuplement, pour qu'elle poursuive son oeuvre de destruction, et de plus, cette aide ne peut servir à justifier la continuation de cette agression. La justification du «droit à la sa défense» ne saurait Innocenter la colonie de peuplement des crimes contre l'humanité qu'elle commet en flux continu; et ses dirigeants doivent recevoir de la Cour Pénale Internationale le châtiment qu'ils méritent pour ces crimes horribles. Le droit pénal international ne reconnaît aux responsables d' Etats préparateurs de crimes contre l'humanité d'exemption ou d'immunité du fait de leurs religion et /ou de leur race! Les «démocraties» qui soutiennent sans réserve cette agression sont-elles en train d'avancer vers encore plus de barbarie, alors qu'un ministre de l'entité sioniste ne propose rien moins que de lancer une bombe atomique sur le peuple de Ghaza, sans que ces «coeurs sensibles» ne s'indignent?