De la drogue classique ou encore du kif traité à la drogue dure, le phénomène prend des allures fulgurantes à telle enseigne que les services en charge de juguler ce fait ne chôment plus ces derniers jours. Dans les offensives qu'ils opèrent, nombreux sont les réseaux qu'ils ont décapités, tout en saisissant à la même occasion d'importantes quantités de drogue, de cocaïne et de psychotropes. L'étau se resserre davantage sur ces pourvoyeurs de la mort silencieuse. Curieusement, les saisies sont, contre toute attente, en quantités «marquant» aussi bien les observateurs que les services en charge de la lutte contre ce trafic aux allures rampantes. La partie ouest du pays est-elle devenue une plaque tournante de ce trafic ? Rien n'indique le contraire, si l'on prend en compte les offensives qui ont été lancées et qui ont été sanctionnées par des saisies importantes. Dans une opération qu'ils ont menée dans la wilaya de Mostaganem, les services de police de cette wilaya, en coordination avec l'Inspection régionale des douanes, ont réussi à démanteler un réseau international spécialisé dans le trafic international de drogues dures, plus précisément la cocaïne et des psychotropes. Dans l'opération qu'ils ont lancée, ils ont saisi plus de deux kilogrammes de cocaïne. C'est ce qu'a indiqué la cellule de communication et des relations extérieures de la sûreté de wilaya de Mostaganem, précisant que «l'opération est intervenue suite à l'arrestation d'un individu au niveau du port de la même ville». Cette affaire a commencé lors du traitement, par l'équipe d'inspecteurs rattachée à l'Inspection régionale du service des douanes, des passagers du bateau en provenance de la ville espagnole de Valence. Cette fouille a, sur le champ, été sanctionnée par la saisie de 271 300 psychotropes, méticuleusement dissimulés dans la voiture portant une immatriculation étrangère ; celle-ci appartient au mis en cause soumis au contrôle. Ne tardant pas, les policiers de la brigade de lutte contre la grande criminalité, près la sûreté de wilaya de Mostaganem, ont aussitôt pris le relais en ouvrant une première information dans le cadre d'une enquête portant le sceau d'une affaire criminelle transfrontalière. Supervisée par le procureur territorialement compétent, l'enquête a vite fait de donner des résultats probants. Elle a abouti à l'identification de quatre autres suspects. Poursuivant leurs investigations en procédant à la fouille de l'habitation du principal mis en cause, les policiers sont tombés nez à nez avec une quantité de plus de deux kilos de cocaïne et pas moins de 2667 psychotropes qu'ils ont saisis sur place. Et ce n'est pas tout. La même offensive a, outre l'arrestation de l'ensemble des suspects, été couronnée par la saisie de deux véhicules, un camion et une somme d'argent estimée à 490.000 dinars. Faisant l'objet de poursuites judiciaires portant les chefs d'inculpation liés au trafic international de psychotropes et de drogues dures ; constitution d'une bande criminelle organisée, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem. De leur côté, les équipes opérationnelles des douanes, relevant des services de la Direction régionale des douanes de Chlef, ont, dans deux opérations, procédé à des saisies qualitatives. La première, qui a été lancée dans le terminal maritime du port de Mostaganem, a été marquée par l'immobilisation d'une voiture de tourisme appartenant à un voyageur provenant de la ville ibérique de Valence. Passés à la fouille minutieuse, les services des douanes ont saisi une quantité de 271300 comprimés de marque Ecstasy. À Tiaret, les mêmes services de Sougueur, rattachés à l'Inspection des douanes de Tiaret, ont saisi 34 kg de cocaïne, celle-ci a été dissimulée dans un véhicule utilitaire transportant quatre personnes de la même famille.