Le Premier ministre du Qatar a affirmé, hier, avoir reçu une réponse «positive» du Hamas sur un projet d'accord qui prévoit la libération d'otages détenus dans la bande de Ghaza en échange d'une pause dans les combats entre Israël et le mouvement palestinien. «Nous avons reçu une réponse du Hamas concernant le cadre général de l'accord sur les otages. Cette réponse contient quelques commentaires, mais elle est globalement positive», a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d'une conférence de presse tenue à Doha aux côtés du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken. De son côté le mouvement Hamas a indiqué dans un communiqué avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris concernant un projet de cessez-le-feu avec l'entité sioniste, qui inclut les prisonniers israéliens détenus depuis le 7 octobre. Le communiqué ne précise pas la nature de cette réponse. Ce projet d'accord, s'il aboutit pourrait mettre un terme à une agression contre la bande de Ghaza qui a fait plus de 27.000 morts dont plus de 11.000 enfants. Le tribut payé par les Palestiniens est très lourd. Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs, blessés ou disparus en raison de l'agression sioniste correspondait à environ 5% de la population de Ghaza, soit quelque 100.000 personnes. Dans un communiqué publié sur la plate-forme «X», Lazzarini a déclaré que pendant les 4 mois d'agression, «près de 100.000 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues à Ghaza. Cela correspond à environ 5% de la population. Vous pouvez facilement comprendre ce que cela signifie dans votre ville ou votre pays». Et de souligner que «la guerre continue sans relâche, mais il n'y aura pas de vainqueur. Il n'y aura que douleur, misère et chagrin. Il est temps d'établir un cessez-le-feu. Nous devons prendre un chemin différent pour le bien de Ghaza, des habitants de Ghaza, d'ailleurs dans la région et au-delà».