Comme attendu, la rencontre qui devait opposer la RS Berkane à l'USM Alger, dimanche, pour le compte de la demi-finale retour de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), ne s'est pas déroulée en raison des pratiques extra-sportives utilisées encore une fois par l'équipe marocaine pour faire sortir ce match de football de son cadre sportif. L'USMA qui avait, lors de la réunion technique d'avant-match tenue samedi, émis des réserves pour contester de manière officielle les maillots de la formation marocaine, a donc logiquement refusé de jouer contre cette équipe de Berkane avec son maillot floqué d'une carte du Maroc annexant les territoires du Sahara occidental occupé. Une provocation doublée d'une violation flagrante des règlements de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale (FIFA). Ainsi, devant cette provocation de la RS Berkane qui insistait à vouloir jouer cette rencontre retour avec ce maillot refusé par l'USMA, l'arbitre désigné pour officier cette rencontre, a dû annuler comme au match aller, la tenue de cette demi-finale retour. Il va falloir donc attendre la décision du tribunal arbitral sportif (TAS) qui devrait trancher sur cette affaire au plus tard dans deux semaines. Pour rappel, l'USM Alger a décidé de saisir le tribunal arbitral sportif (TAS), suite à cette décision arbitraire de la CAF qui a déclaré la RS Berkane vainqueur à l'aller par forfait 3-0. Persuadés qu'ils ont été victimes d'une décision injuste de la part de l'instance africaine, manipulée par une force occulte hostile envers tout ce qui est algérien, les dirigeants des Rouge et Noir, sont décidés à aller au bout de leur revendication dans ce dossier. Ils s'appuient sur les règlements de la Confédération africaine de football et de la FIFA qui interdisent « l'usage des messages politiques ou religieux dans les rencontres de football». Il va sans dire que dans cette affaire des maillots floqués de cette carte géographique de la honte, la CAF a clairement bafoué les règlements de l'instance internationale (FIFA). Comme déjà indiqué sur ces colonnes, la Fédération algérienne de football soutient corps et âme le représentant algérien dans cette affaire. C'est ainsi que la FAF a déposé jeudi dernier un dossier lourd au niveau du TAS de Lausanne pour faire valoir les droits de l'USMA. La partie algérienne, demande l'annulation de la décision de la CAF de considérer le club algérien perdant (3-0) lors du match aller. Une autre requête sera bientôt déposée au sujet de ce match retour, annulé aussi en effraction des règlements de la FIFA qui, pour rappel, stipule que «l'équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d'infraction, le joueur et/ou l'équipe sera sanctionnée par l'organisateur de la compétition, par la Fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA)». L'article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), est aussi très clair là-dessus «aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique». Deux instances que le club de Soustara, ne manquera pas aussi de saisir pour mettre la lumière sur ce qui se trame dans notre continent en matière d'infraction des lois du sport.