Le contexte très particulier dans lequel évolue l'Algérie aux niveaux régional et international fait que l'enjeu de la présidentielle requiert une importance capitale, pour ne pas dire stratégique même. L'Algérie et toujours dans le viseur des officines étrangères et des tenants du chaos. C'est vrai, l'Algérie a su déjouer des plans ourdis par l'alliance impérialo-sioniste durant la période qui a été appelée abusivement «printemps arabe». ledit printemps qui a été fomenté par des semblants d'ONG, alors qui ne sont que des prolongements des services secrets et des établissements d'intelligence pour le compte des puissances internationales aux visées néocolonialistes et à une politique de mainmise. Lesdites officines se disent qu'effectivement «on a perdu une bataille, mais on n'a pas encore perdu la guerre», c'est-à-dire qu'elles s'agrippent et ne reculent devant rien pour préparer leur(s) complot(s) ourdi(s) dans des laboratoires d'outre-mer. La guerre de quatrième génération ou la guerre non conventionnelle a bel et bien été adoptée par des officines étrangères dans une perspective «printaniste» visant la dislocation des Etats-nations, en recourant à la cyber-propagande sournoise via la mise en place de plates-formes et l'activation des réseaux sociaux comme instrument idoine pour propager et diffuser les fake news de l'intérieur, en faisant imploser le pays comme finalité idéale. Certes, l'enjeu de la dislocation du pays a été déjoué avec brio par la mobilisation des patriotes au sein du peuple algérien et par la vigilance et la prudence de l'Armée nationale populaire et les autres corps de sécurité. La présidentielle qui s'esquisse est aussi la cible des ennemis de la stabilité de l'Algérie. C'est pourquoi il est impératif et nécessaire d'agir sur la base d'une démarche qui fait en sorte que le pays est toujours sous la menace et le risque de la manipulation outrancière des forces occultes et des officines à la solde de l'alliance impérialo-sioniste. La guerre de quatrième génération contre l'Algérie n'est pas encore terminée, bien au contraire, elle vient de commencer. C'est pourquoi, avec l'approche de la joute de la présidentielle anticipée, l'Algérie doit s'adapter au niveau des risques et des menaces qui se profilent un peu partout, que ce soit au niveau régional ou à celui international. Cet enjeu politique, décisif pour le pays, ne peut se dérouler sans que cela suscité le courroux des ennemis de l'Algérie qui sont dépourvus de souveraineté et d'autonomie quant à la décision nationale. L'ancien ambassadeur d'Algérie, Noureddine Djoudi, avait fait une importante déclaration, fondée sur une analyse concrète de la situation internationale et régionale lors d'une conférence animée à Alger sous le thème: Rôle de la diplomatie dans la guerre de 4e génération; il a rappelé que «l'Algérie est sérieusement menacée par la guerre dite de 4ème génération, conçue sous deux aspects: les nouvelles technologies et les conspirations visant le front interne. L'Algérie est ciblée particulièrement par ses ennemis, qui voient en elle un pays qui dérange de par ses positions en faveur de la paix et de la justice à travers le monde et du fait de sa situation géographique centrale, ainsi que la puissance de son institution militaire», et d'ajouter: «Ce sont les ennemis de l'Algérie qui ne sont autres qu'Israël et le Maroc qui recourent à tous les stratagèmes possibles et imaginables dans le but de l'affaiblir d'abord de l'intérieur et ensuite de ternir son image à l'international», a-t-il noté. Donc il s'agit en directe d'une menace qui est en relation étroite avec les mutations en cours, qui impacte le monde en général et la géopolitique internationale en particulier. La guerre de quatrième génération est parmi nous, elle se montre avec un si bon look dont le soft power est la démarche générique par excellence. Les réseaux sociaux et d'autres médias alternatifs sont des moyens névralgiques pour recourir à la manipulation des consciences et à la diffusion de fake news et autres mensonges. La dernière expérience de 22 février 2019 a permis à l'Algérie de cerner les dangers et les gros risques que comporte cette guerre et les moyens colossaux qui sont déployés, dans le but de nuire et de porter atteinte à l'intégrité territoriale du pays et à sa souveraineté. La prochaine présidentielle anticipée sera outillée de tous les moyens en mesure de déjouer les plans tramés de certaines sphères et officines visant le chaos dans le pays.