L'événement est accueilli par l'Italie. Il se tient depuis le 13 juin à Borgo Egnazia, dans la région des Pouilles, et prendra fin aujourd'hui. Comme il fallait s'y attendre, le cessez- le-feu à Ghaza sous les bombardements barbares incessants de l'armée de l'entité sioniste s'est retrouvé au coeur des discussions. Les dirigeants du G7 qui soutiennent le plan américain de cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont appelé le mouvement de résistance palestinien Hamas à «donner l'accord nécessaire» pour sa mise en oeuvre, a déclaré jeudi le chancelier Olaf Scholz qui participe au sommet du Groupe des 7 en Italie. Le Conseil de sécurité de l'ONU soutient également le plan, a souligné le chancelier allemand et «il est désormais important que tout le monde le mette en oeuvre (...)» «Nous demandons donc, en particulier au Hamas, de donner l'accord nécessaire pour que cela puisse fonctionner», a dit le dirigeant allemand à la presse en marge du sommet qui se tient à Borgo Egnazia, près de Bari (sud).Le pape François a de son côté mis en garde contre l'usage militaire de l'intelligence artificielle (IA), appelant à interdire les «armes autonomes létales», lors de son discours au G7. «Dans un drame tel qu'un conflit armé, il est urgent de repenser le développement et l'utilisation de dispositifs tels que les +armes autonomes létales+ afin d'en interdire l'usage», a déclaré le souverain pontife devant les chefs d'EEtat et de gouvernement des pays les plus riches du monde. «Aucune machine ne devrait jamais choisir d'ôter la vie à un être humain», a insisté le pape de 87 ans, farouche opposant au commerce des armes. Un clin d'oeil pour dénoncer la barbarie sioniste à Ghaza? Sans aucun doute. Et comme il fallait s'y attendre, le conflit russo-ukrainien a tenu le haut du pavé. La Russie s'est retrouvée dans le collimateur des pays occidentaux. Dés l'ouverture du Sommet les dirigeants du G7 ont affirmé leur volonté d'arriver à la conclusion d'un accord sur l'aide à l'Ukraine. Le lendemain la Présidence italienne du G7 confirmait un accord sur les actifs russes. Un point qui figurait tout en haut de l'agenda du sommet des dirigeants du G7. Sur la table des négociations se trouvait la proposition des Etats-Unis d'accorder à l'Ukraine un méga-prêt de 50 milliards de dollars garanti par les futurs bénéfices engendrés par les 300 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale de Russie gelés par le G7et l'Europe. Il faut savoir que après avoir prôné une confiscation pure et simple des avoirs russes, les Etats-Unis se sont désormais rangés à la position des Européens d'utiliser les seuls intérêts générés par les actifs gelés. Il faut rappeler que l'Union européenne et les pays du G7 ont gelé quelque 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie, selon l'UE. Ils ont aussi saisi des actifs privés de personnes liées au pouvoir russe. Tout ce beau monde a fini par se mettre d'accord. «Nous avons conclu un accord politique pour apporter un soutien financier supplémentaire à l'Ukraine d'environ 50 milliards de dollars d'ici la fin de l'année», a déclaré la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, dont le pays assure cette année la présidence tournante du G7. Cet accord montre au président russe Vladimir Poutine qu'on ne «recule pas», a affirmé le président américain Joe Biden. Cette percée au G7 et l'accord bilatéral de sécurité entre Kiev et Washington le jour même en marge de ce sommet «démontrent à Poutine qu'il ne nous aura pas à l'usure, qu'il ne peut pas nous diviser», a souligné Joe Biden lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien. Zelenski a rejoint les chefs d'Etat et de gouvernement du «Groupe des 7» (Etats-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie. Quant à la question des migrants,elle s'est retrouvée comme attendu à l'affiche de ce sommet du G7.Ã ce propos, il faut rappeler que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a signé trois accords en avril avec la Tunisie lors d'une visite officielle. Ces accords, qui s'inscrivent dans un plan européen plus large pour renforcer la capacité de la Tunisie à limiter la migration vers l'Europe, incluent un soutien budgétaire, un accord sur l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, ainsi qu'une ligne de crédit spéciale pour les petites et moyennes entreprises. Du pain sur la planche pour le G7...