Dix Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés, mardi, par une frappe aérienne des forces d'occupation sioniste qui a visé un marché au sud-est de la ville de Ghaza. «Dix martyrs et plusieurs blessés ont été transférés à l'hôpital baptiste Al-Ahli» à la suite d'une frappe aérienne des forces d'occupation sioniste ayant visé le quartier d'Al-Zaytoun, ont indiqué des sources médicales. L'aviation des forces d'occupation sioniste a bombardé un marché bondé près de la mosquée Shama'a, dans le quartier d'Al-Zaytoun, faisant de nombreux martyrs et blessés, ont rapporté des médias. Au moins 37 925 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre dernier, principalement des femmes et des enfants, tandis qu'environ 87 141 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales. Plus de huit mois après le début de l'agression sioniste, de vastes étendues de Ghaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments. L'entité sioniste est poursuivie pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud de l'enclave, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier. Quelque 250 000 personnes ont été concernées dans le sud de la bande de Ghaza par le nouvel ordre d'évacuation émis lundi par Israël, a affirmé, hier, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). «Nous avons vu des gens se déplacer, des familles se déplacer, des gens commencer à faire leurs bagages et à essayer de quitter cette zone», a déclaré Louise Wateridge, porte-parole de l'Unrwa, aux journalistes à Genève par liaison vidéo depuis Ghaza. L'agence «estime qu'environ 250 000 personnes ont été touchées par ces ordres», a-t-elle ajouté, «nous nous attendons à ce que ces chiffres s'accroissent». L'estimation de l'Unrwa porte sur les gens concernés par les nouveaux ordres d'évacuation dans le secteur de Khan Younès, a précisé Mme Wateridge. «Nous nous attendons à ce que presque toutes ces personnes quittent cette zone», a-t-elle précisé. L'agence espère avoir plus tard dans la journée une idée plus précise du nombre de personnes effectivement parties. L'armée sioniste a ordonné, lundi, une nouvelle évacuation de secteurs des gouvernorats de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza. «C'est un autre coup dévastateur porté à l'action humanitaire ici», a déploré Mme Wateridge. Il y a près de deux mois déjà, un ordre d'évacuation similaire avait entraîné des déplacements massifs depuis Rafah. «Et maintenant, à cause des ordres d'hier soir, les mêmes familles doivent encore déménager», a-t-elle déclaré. «Où vont-ils? Nous n'avons pas la réponse. Il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza», a-t-elle poursuivi. L'ordre sioniste de lundi est intervenu après le tir, lundi matin, de 20 roquettes vers le sol israélien depuis la région de Khan Younès. L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) a estimé que 250 000 Palestiniens seront contraints de quitter la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste depuis 270 jours. «Une fois de plus, les familles sont confrontées à un déplacement forcé, malgré l'absence d'endroits sûrs à Ghaza», a déploré l'office onusien. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi mardi à 37 925 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et 87 141 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé. Après avoir lancé son agression terrestre le 27 octobre dans la bande de Ghaza, l'armée sioniste s'est progressivement dirigée vers le sud du territoire, ordonnant l'évacuation des zones qu'elle visait afin, selon elle, de cibler le mouvement Hamas, face auquel elle mène sa sale guerre depuis le 7 octobre. Le 7 mai, elle avait dit lancer une opération à Rafah pour retrouver les prisonniers sionistes du Hamas.