Rien n'est encore joué pour Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) et candidat à la prochaine présidentielle. «Le changement intervient et s'assure par les urnes», a-t-il fait savoir lors d'un véritable travail de maître qu'il a mené à Constantine au courant de la journée du mardi. Sans répit, ce jeune candidat qui a su se montrer comme un combattant incontestable s'est distingué, en effet, par son travail de proximité sans protocole, en s'affrontant à la population l'ayant reçu avec un grand enthousiasme. Youcef Aouchiche, voulant marquer cette journée du 20 Août 1955, s'est rendu à la commune de Zighoud Yousef où il a déposé une gerbe de fleurs au niveau du cimetière des martyrs, à l'occasion de la commémoration de l'offensive du Nord-Constantinois du 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam du 20 Août 1956 et depuis laquelle il a appelé «les Algériens à une mobilisation électorale pour booster le changement et faire valoir l'Algérie de demain». Il n'est pas exagéré de dire que ce jeune homme a été accueilli comme un héros par les partisans de sa formation politique, et par la population sur laquelle il a jeté des germes d'espoir pour édifier une Algérie harmonieuse où règnent la justice sociale, la prospérité et le progrès. Très sensible aux maux de la société profonde et vulnérable, Aouchiche est le candidat qui a su écouter cette masse de la population inscrite dans l'oubli, s'engageant à répondre à leurs préoccupations et doléances. Aussi bien à Zighoud-Youcef qu'à la nouvelle ville Ali-Medjeli ou encore à El-Khroub, le concourant infatigable, après avoir sillonné la commune de Constantine, a prêté l'oreille aux citoyens où chacun a pu extérioriser ses plus profonds soucis. Au-delà de son programme, le candidat a souhaité par son travail être au plus proche des citoyens pour discuter des réelles contrariétés qui marquent la société. Durant son périple, afin de satisfaire un curieux citoyen qui demandait quelle place tient la religion, Aouchiche ne manquera pas avec beaucoup de subtilité de plaider pour un «islam de tolérance», basé sur les confréries algériennes, à l'image de Rahmaniya, Qadiriya, Tidjaniya et autres. «Il faut mettre un terme à l'instrumentalisation de la religion et la mauvaise interprétation religieuse à des fins politiques.» Sachant bien qu'il est à la tête d'un parti qui pèse lourd, Aouchiche a donné l'image d'un candidat aussi jeune qu'il soit, intègre et sincère, par ses propos, sa façon de répondre aux citoyens et son éducation, proposant des solutions aux problèmes dont souffre le pays dans plusieurs domaines, à l'instar de l'éducation, la santé et la justice, entre autres. Il laissera en tout cas une bonne impression parmi les Constantinois, l'ayant jugé comme un homme charismatique et capable d'apporter un plus à l'Algérie. Pour eux, il a l'allure d'un Président.