En prévention contre les inondations qui s'annoncent généralement le mois de septembre, la Direction locale des ressources en eau (DRE) a entamé de multiples opérations à travers Constantine pour des travaux de curage et de nettoyage des trois oued. Ce sont des opérations pour lesquelles les services concernés ont mobilisé d'importants moyens, aussi bien humains que matériels. Les mêmes services cités plus haut ont tracé un programme selon un plan ciblé, avant des oueds traversant le tissu urbain du chef-lieu de wilaya, à l'instar d'Oued El Had, Oued M'herouel à la cité Boussouf et Oued Rhumel. Ce programme vise également des actions de contrôle et d'intervention réguliers, qui se poursuivra tout au long du mois en cours et concernera l'ensemble des oueds. Ces opérations sont menées en coordination avec l'ensemble des Assemblées populaires communales (APC). Par ailleurs, on apprend que les services de nettoyage relevant de la Société de l'eau et de l'assainissement de Constantine (SEACO) ont procédé, depuis le mois d'août dernier, dans le même contexte, au curage de 21455 avaloirs, 15199 mètres linéaires de caniveaux, en plus du nettoiement de plus de 32 000 mètres linéaires de collecteurs d'assainissement dans la wilaya. Néanmoins, certaines zones à haut risque, comme au niveau de la zone industrielle Palma El Kantouli, non loin de Oued Ziad sur la RN27, l'entrée de la cité Benchergui et l'entrée de Salah Bey sur la RN27, dans la commune de Constantine, demeurent des points noirs. Pas seulement, puisque certaines communes aussi sont dans le même cas comme à Didouche-Mourad, à l'entrée de la zone industrielle à l'intersection sur la RN3. Au total 117 points noirs sont recensés à travers la wilaya. Ils sont répartis sur 4 communes. Constantine est en tête de liste avec 53 points noirs, Didouche-Mourad avec 45 points, El-Khroub 14 et Ali Mendjeli avec 5 points. Pour les données actualisées de l'année 2023. Dans ce même contexte, on relève aussi la gare ferroviaire de la commune d'Ouled Rahmoun, la cité Kaïdi-Abdellah, complètement inondée à Hamma Bouziane sur la RN 79, et la cité Kikaya à Aïn S'mara sur la RN5. Même s'il s'agit d'un phénomène naturel dû aux intempéries, les inondations demeurent la responsabilité de tous, le citoyen y compris, car, souvent, par des gestes d'incivisme, le citoyen devient le premier responsable du fait qu'il est à l'origine du rejet anarchique des déchets transportés souvent par les eaux pluviales. Les opérations de nettoyage, restent, donc anodines en l'absence de mesures répressives.