Axe immuable de la politique sociale de l'Etat, la prise en charge des préoccupations des citoyens, et le relèvement de leurs niveaux de vie, se maintiennent à travers le renforcement des actions de soutien du pouvoir d'achat, de lutte contre l'inflation et le développement de la production nationale. C'est du moins ce qui ressort des déclarations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors se la rencontre périodique avec les médias nationaux, précisant que «la préservation du pouvoir d'achat repose sur trois piliers: la lutte contre l'inflation, le renforcement de la production nationale et la poursuite de la révision des salaires et des allocations jusqu'à 100% d'augmentation d'ici 2027 au plus tard. Telles sont nos priorités pour parachever les projets de développement créateurs d'emplois». Des axes qui connaissent une évolution plus que avérée ces dernières années, à travers l'application de la revalorisation des salaires, la mise en oeuvre de l'allocation de chômage, et notamment à travers la réalisation et le maintien de logements à même de répondre aux attentes des citoyens. De même importance, l'accompagnement de l'Etat à la création de richesse et d'emplois, constitue un axe prépondérant dans la politique sociale, dans la mesure où il permet de renforcer la régulation et la maîtrise du marché de la consommation à travers la disponibilité des produits à large consommation et la stabilité des prix. À cela s'ajoute l'activation de leviers économiques, qui contribueront à travers le volume de projets initiés dans les secteurs stratégiques, notamment dans le domaine de «la production des biens de consommation essentiels et stratégiques comme la semoule, le sucre dont la production dépasse de 150% les besoins du pays, et l'huile dont la production dépasse de près de 200% la demande intérieure». Des actions qui commencent à donner leurs fruits sur le terrain, et se renforcent à travers la lutte contre la spéculation et contre les lobbies qui tentent de déstabiliser le pays. Dans ce contexte, l'aboutissement à des résultats positifs et visibles, ne manqueront pas d'avoir des répercussions considérables sur la vie des citoyens, à travers une évolution certaine des capacités d'emploi. Autrement dit, le maintien de la politique sociale, ne se limite pas aux seules actions de soutien, du fait qu'elle vise un ancrage plus important à travers le développement et la croissance économique. Cela étant, en attendant l'aboutissement à cette configuration quii s'appuie sur la réinitialisation dès les actions inhérentes à la participation du citoyen dans le développement économique, les mesures d'appoint initiées par l'EEat, que le maintien de l'importation de certains produits sensibles tels que la viande, demeure d'actualité. Autrement dit, la politique sociale s'articule autour de la préservation des paramètres et des mécanismes qui permettent d'opérer un passage vers une forme plus profonde de soutien essentiellement axé sur l'émergence de niches de richesse, à même de permettre aux citoyens de constituer leur propre équilibre financier. À ce sujet le président de la République a tenu à préciser que «l'Algérie est un Etat social et le restera, dans le cadre d'une politique globale visant à préserver la dignité des citoyens». on aura, d'ailleurs, compris que des filières économiques, à l'image du BTPH, dégagent leur plus-value, grâce aux commandes de l'Etat, destinés essentiellement à améliorer les conditions de vie des citoyens. l'intégration à 100% de cette filière a enclenché un cercle vertueux où chaque acteur nourrit l'autre. Dans cette branche de l'économie, comme dans beaucoup d'autres, plus l'Algérie monte dans l'échelle des valeurs, plus le pouvoir d'achat du citoyen augmente. Cela pousse la consommation interne, laquelle fait tourner l'économie. L'équation est assez simple, mais pour être mise en oeuvre, il faut une sacré dose de volonté. C'est principalement cette vision généreuse des rapports du citoyen à son économie qui joue un rôle moteur dans la croissance. Le président Tebboune croit fermement à cette relation et entend faire tourner le cercle vertueux à plein régime. D'où son insistance à donner toutes ses chances, et bien plus, à la production nationale.