Des responsables utilisent les moyens et les infrastructures de l'Etat pour dispenser des cours de rattrapage aux élèves scolarisés, moyennant finance. Devant ces pratiques sans scrupules, des parents d'élèves s'élèvent contre certains enseignants, aidés en cela par des chefs d'établissements, et dénoncent les agissements scandaleux des ces responsables qui portent un grave préjudice aux enfants. En effet, ces responsables utilisent les moyens et les infrastructures de l'Etat pour dispenser des cours de rattrapage aux élèves scolarisés, moyennant finance. Pour ce faire, ils font appel à des rabatteurs, entre autres les femmes de ménage, les gardiens, etc. A titre d'exemple, l'on peut citer l'école primaire Commandant Ferradj située au centre-ville d'Oran, qui met à la disposition de certains enseignants, pour ne pas dire affecte des salles, afin de donner des cours supplémentaires pour des sommes exorbitantes que ne peuvent supporter les parents d'élèves aux revenus modestes. Tout le monde trouve son compte dans cette combine où le pécule est partagé entre enseignants et chef d'établissement moyennant un pourcentage. En contrepartie, le chef d'établissement met à la disposition de ces «suceurs de sang», salles de cours, électricité, eau, moyens pédagogiques et humains. Jouant sur les textes, ils prétendent que c'est l'Association des parents d'élèves qui paie l'enseignant, or, ces associations ne sont même pas au courant de ces pratiques. Cet esprit mercantile a poussé ces personnes, sans foi ni loi, à considérer l'élève comme une tête «rass». Dans la pratique, les élèves suivant des cours supplémentaires chez leurs professeurs sont mieux notés que ceux n'ayant pas les moyens nécessaires pour ces cours. Encore plus grave, les élèves qui suivent les cours chez d'autres enseignants sont mal notés, se plaignent certains parents. Cet état de fait indigne tous les parents d'élèves qui n'ont pas trouvé d'écoute après avoir frappé à toutes les portes. Aussi, il est impératif que les autorités compétentes prennent les mesures qui s'imposent, et ouvrent une enquête pour mettre fin à ces agissements qui portent préjudice à l'école nationale et met en péril le devenir des enfants.