La société construira des bateaux en acier long de 25 mètres. Un bateau de 25 mètres de long doté d'une autonomie de l'ordre de quarante-cinq jours en mer est déjà en chantier. Selon une méthode très performante, les sections séparées seront assemblées sur un terre-plein aménagé de quelque 1200m2. Les détails de coupe du bateau mettent en valeur un pont-passerelle, ainsi qu'un pont principal et l'installation de gouverne, une salle des machines dotée d'un moteur de 800CV pour propulser le bateau, deux groupes auxiliaires en traînant une génératrice d'électricité qui permettra la conservation, en cale, du poisson à moins de 25°. La présentation de ce projet a été l'objet d'une démonstration et menée minutieusement par M.Omar Mahi, ingénieur naval et expert maritime judiciaire. C'est à midi précises que la cérémonie d'inauguration solennelle du chantier naval Turk Maritime a eu lieu, rehaussée par la présence du président de l'Assemblée nationale turque, qui a procédé à l'inauguration du chantier naval, de l'ambassadeur turc en Algérie, de l'ancien ministre des PME-PMI, M.Semmari, ainsi que du secrétaire général du ministère de la Pêche, M.Boudamous. C'est le premier investissement direct dans le domaine de la construction navale en Algérie. Le but de la société Turk Maritime est de partager son expérience dans le domaine maritime, construire des bateaux en acier et les réparer. La réalisation sera faite en Algérie. Elle se dit prête, par ailleurs, à prendre les commandes des armateurs algériens et à répondre à toutes leurs interrogations. Le projet consiste à absorber une certaine demande en fabrication de bateaux neufs à réaliser en Algérie tout en sachant que pour le premier plan de relance du secteur de la pêche, la majorité des investisseurs algériens faisaient appel, soit aux Espagnols, aux Italiens ainsi qu'aux Turcs, se lançant par la même dans des projets aux résultats hypothétiquement incertains. Société de droit algérien avec un registre du commerce algérien, avec des capitaux turcs, Turk Maritime porte un projet dont l'impact positif sur les programmes de développement de la flotille de pêche algérienne est avéré. Ce qui devrait contribuer à absorber une certaine demande de bateaux neufs fabriqués en Algérie, ainsi qu'à créer une base industrielle navale dans la construction de navires de pêche et de bateaux de servitude (remorqueurs) en acier. Ce projet devrait surtout être porteur de création d'emplois dans le domaine de la chaudronnerie, la soudure et l'électricité. Un premier pas vers l'économie hors hydrocarbures...