«Ne serait-il pas merveilleux de voir plus de touristes algériens aux Etats-Unis et plus de touristes américains en Algérie?» S'interrogeait jusque récemment l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Elisabeth Moore Aubin. Le voeu de cette diplomate, toujours en poste à Alger, semble se réaliser, imperceptiblement. Les Américains sillonnent, désormais, les moindres recoins du territoire national tout en faisant part de leur émerveillement, dont ils laissent trace sur les réseaux sociaux. C'est le cas de Callan Wesley, touriste américain qui est tombé sous le charme de la ville inondée de soleil, Alger. Ce globe-trotter qui parcourt l'Afrique a été naturellement conduit à la rencontre de la capitale. Enthousiaste et ravi par la magie de cette dernière, il n'a pas manqué de partager les moments forts de son séjour algérois avec ses abonnés via les applications mobiles de partage de vidéos. Selon le site électronique «Visa-algerie.com», Wesley n'en croyait pas ses yeux en voyant le Centre commercial Garden City à Chéraga, sur les hauteurs d'Alger, «un espace de shopping à ciel ouvert qui n'a rien à envier aux malls de Dubai et d'Europe», s'est-il réjoui. Envoûté par les artères algéroises longeant les immeubles à l'architecture hausmannienne, il a également partagé des vidéos avec ses abonnés sur TikTok, ainsi que son passage dans les différents coins de la ville, capturant des vues imprenables sur la cité et ses paysages, notamment la baie d'Alger, l'une des plus belles au monde, et sur laquelle semblent se resserrer les vagues somnolentes de la grande bleue, la Méditerranée. «Ce n'est pas l'Europe, c'est l'Algérie!», légende Wesley sur ses posts. «Ne vous trompez pas.. je suis à Alger, en Algérie», a-t-il commenté dans son clip pris sous un soleil radieux et un beau ciel bleu avant d'ajouter: «Regardez la vue derrière moi, c'est absolument incroyable! Regardez le développement, les infrastructures...Honnêtement, ça m'épate». Callan Wesley a, ainsi, avoué avoir eu le coup de foudre pour Alger, après avoir traversé lentement, comme dans un rêve, ses moindres recoins et lieux emblématiques. «J'ai l'impression d'être dans une réalité virtuelle ou une réalité augmentée. Cela ne me semble tout simplement pas possible», a-t-il confié. Traînant le pas dans les artères d'Alger où il a rencontré la population, le touriste américain s'est exclamé: «Quel beau pays et quels gens incroyables! J'ai hâte d'explorer tout ça et de vous faire découvrir ce pays.» Commenté par des centaines d'internautes, Wesley a eu des échos positifs, dont certains lui ont souhaité «la bienvenue dans le pays de l'art, de la culture et de l'histoire glorieuse». Assurément, pour Wesley, sa première arrivée à Alger, est pour lui une révélation complète, définitive, de ce pays qu'ont visité, longtemps avant lui, d'illustres américains. À l'image du célèbre comédien et réalisateur Charlie Chaplin dont d'anciennes photos immortalisent le passage à Alger en 1931, alors qu'il posait, souriant devant le parvis d'une maison mauresque à la Casbah. Assurément, et fort de son «expérience algéroise» Wesley, participe à sa manière à rendre visible la destination Algérie, où, tout invite au voyage et à la découverte et, où, le soir venu, tout visiteur ne peut que dire, à l'image de cette autre amoureuse de l'Algérie qu'est Elisabeth Eberhardt: «Jamais, en aucune contrée de la Terre, je n'avais vu le soir se parer d'aussi magiques splendeurs!».