Au moins onze Palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs et de nombreux autres ont été blessés, tôt hier, dans de nouvelles frappes de l'aviation de l'armée sioniste prenant pour cible plusieurs zones dans la bande de Ghaza, a rapporté l'agence de presse Wafa. Citées par Wafa, ses sources locales ont affirmé que «5 Palestiniens sont tombés en martyrs lorsque les avions de guerre de l'armée d'occupation sioniste ont bombardé une maison dans le quartier de Shuja'iyya, à l'est de la ville de Ghaza, alors qu' une jeune fille est tombée à la suite d'une attaque contre une maison dans le quartier de Sedra, au centre de Ghaza». D'après les mêmes sources, «cinq autres Palestiniens sont également tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés dans une frappe de l'aviation sioniste sur une maison près de la mosquée Al-Istijaba dans le quartier de Sabra au centre de la ville de Ghaza». Par ailleurs, les troupes de l'armée sioniste ont assiégé, hier, l'hôpital Kamel Adwan à Beit Lahia dans le nord de la bande de Ghaza, exigeant l'évacuation de son personnel et tous les patients se trouvant sur place», a encore rapporté Wafa. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 45 399 martyrs et 107 940 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué jeudi les autorités palestiniennes de la santé. Cinq Palestiniens sont tombés jeudi à l'aube en martyrs et d'autres ont été blessés à la suite d'un bombardement par l'armée d'occupation sioniste de la zone d'Al-Sabra, au sud de la ville de Ghaza, rapporte l'agence Wafa. Selon l'agence palestinienne, l'artillerie de l'occupation sioniste a également repris ses bombardements sur les zones à l'est du village d'Al-Masdar, au sud-est du camp d'Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza. Jeudi à l'aube devant l'hôpital Al Awda, dans le camp de réfugiés de Nouseirat, cinq journalistes palestiniens sont tombés en martyrs à la suite du bombardement par un avion des forces d'occupation sionistes d'un fourgon de télévision, qui était stationné devant l'hôpital, rappelle t-on. Des sources palestiniennes ont par ailleurs indiqué que 10 % de la population de la bande de Ghaza sont soit tombés en martyrs, blessés ou portés disparus. L'occupation sioniste poursuit son agression contre la bande de Ghaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant au moins 45 361 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, 107 803 blessés, et des dizaines de milliers de disparus, selon un dernier bilan des autorités sanitaires palestiniennes. Une chaîne palestinienne affiliée au Jihad islamique a annoncé jeudi la mort de cinq de ses journalistes, tués selon elle à l'aube lors d'une frappe sioniste dans le centre de la bande de Ghaza, l'armée d'occupation sioniste prétendant comme à son habitude avoir attaqué une cellule du groupe de résistance. Dans un communiqué, la chaîne de télévision locale Al-Quds Today affirme pleurer ses «cinq journalistes martyrs Faisal Abu Al-Qumsan, Ayman Al-Jadi, Ibrahim Al-Sheikh Khalil, Fadi Hassouna et Mohammed Al-Lada'a, qui ont été tués dans une attaque sioniste visant (un) véhicule de diffusion extérieure». D'après le média, ses employés ont été tués dans le camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat «alors qu'ils accomplissaient leur devoir journalistique et humanitaire».La mort de ces journalistes constitue, selon la chaîne, «un crime de guerre qui s'ajoute à la série de crimes de l'occupation (sioniste) contre les journalistes palestiniens». Des témoins oculaires ont déclaré qu'un missile tiré par un avion sioniste avait directement touché le véhicule des journalistes, garé devant l'hôpital Al-Awda dans le camp de Nousseirat, ce qui a tué les cinq employés et mis le feu au véhicule. Le Syndicat des journalistes palestiniens avait annoncé la semaine dernière dans un communiqué que «le nombre de journalistes martyrs en Palestine excède 190, et plus de 4 000 journalistes ont été blessés, outre la destruction d'institutions, de l'équipement de journalistes et de leurs domiciles» depuis le début de la guerre.